Grammaire en cours de traduction. Les parties non-traduites sont disponibles en anglais.
Lingwa de Planeta (LdP, Lidepla) est une langue auxiliaire internationale neutre basée sur dix langues parmi les plus parlées dans le monde, y compris six d'Europe occidentale — anglais, allemand, français, espagnol, portugais, italien — et chinois, russe, hindi, et arabe. La LdP inclut également des mots d'autres langues dans une certaine mesure. Voyez une description plus détaillée à http://lingwadeplaneta. info/
L'alphabet de la Lingwa de Planeta est basé sur le latin et contient 25 lettres:
A | B | Ch | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
a | b | ch | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | p | r | s | t | u | v | w | x | y | z |
La lettre q n’existe pas et l'on utilise c seulement dans la combinaison ch.
b | comme b dans bébé |
ch | comme tch dans tchèque |
d | comme d dans donner |
f | comme f dans famille |
g | comme g dans gant |
h | comme ch dans le mot allemand Fach (recommandé), ou h dans le mot anglais home |
j | comme j dans le mot anglais jet |
k | comme k dans kilogramme, aspirée |
l | comme l dans latin |
m | comme m dans mère |
n | comme n dans neuf |
p | comme p dans papa, aspirée |
r | comme r dans rose |
s | comme s dans siffler. Entre deux voyelles peut être prononcé z comme dans gazelle |
sh | comme ch dans chou |
t | comme t dans type, aspirée |
v, w | comme w dans Word, tramway. V peut aussi être prononcé comme v dans vision |
z | comme z dans zéta |
La combinaison ng à la fin d'un mot correspond à un son unique [ŋ] (comme dans le mot anglais parking), mais [n] est aussi acceptable. Au milieu du mot cette combinaison se lit n plus g.
La lettre x se lit comme une combinaison des letres ks. Entre deux voyelles, il est recommandé de la lire comme une combinaison des letres gs. Avant une consonne peut être lu [s].
Les doubles consonnes n’existent pas.
Quand les lettres s – h doivent être lues séparément dans un nom propre, on les sépare avec '. Ex.: Mas'hadov.
a | comme a in abat |
e | comme e in église |
i | comme i dans ivre |
o | comme o dans obéir |
u | comme ou dans ou |
La lettre "y".
Les lettres i et y désignent le même son [i]. La voyelle « y » n'est jamais accentuée: pyu [piú]. De plus, y à la fin du mot indique que celui-ci n'est pas un verbe: krai crier — skay ciel.
L’accentuation en LdP correspond à une voyelle prononcée plus fortement que les autres voyelles du même mot. L’accent LdP n’est pas indiqué obligatoirement.
Généralement la voyelle placée avant la dernière consonne ou "y" est accentuée:
Dans les mots de forme (C)CVV ("consonne-voyelle-voyelle") comme háo — bon, bonne, bien, krái — crier la première voyelle est accentuée.
Dans la combinaison "au", "a" est accentué:
Dans les combinaisons "ai", "ei" — le "i" n'est pas accentué:
Il y a quatre terminaisons en consonnes qui ne sont jamais accentuées. Ce sont -en, -us, -um, -er:
Les terminaisons des noms et des adjectifs -ik-, -ul- ne sont pas accentuées:
Ceci ne s'applique pas aux mots composés avec -fula comme handafúla — la poignée.
L’accent non standard est indiqué par une voyelle doublée:
kwantitaa — quantité
kwalitaa — qualité
(et tous les noms abstraits dérivés des adjectifs par l'intermédiaire du suffixe accentué -(i)taa)
namastee — bonjour
adyoo — au revoir, adieu
bifoo — avant, devant
malgree — malgré
shosee — chaussée
milyoo — milieu
L'utilisation d'une voyelle doublée est justifiée par le fait que l’accent dans LdP est fondamentalement quantitatif. Dans un mot composé d'une seule paire de mêmes voyelles (ex: zoo), celles-ci doivent être prononcées séparément: zo-o.
La dérivation ne modifie pas l’accentuation du mot de base. Cela signifie que, par exemple, les terminaisons plurielles -(e)s, le suffixe d'adverbe -em et le suffixe de dérivation de nom -ing ne changent pas l’accent:
Seuls quelques suffixes commençant par une voyelle sont une exception à cette règle:
de même que pour le suffixe accentué –(i)taa.
Les mots composés gardent l’accent de chacun de leurs composants:
jánmalánda — pays natal
auslándajén — étranger
Les suffixes commençant par une consonne peuvent porter un accent secondaire:
Bashán om humanístike transfórma de sosietáa
Un exposé à propos de la transformation humaniste de la société
Namastée, káre amígas!
Salut, mes chers amis!
Me jói sinsérem al vídi yu, me jói ke nu es snóva pa húnta e ke nu mog diréktem diskúsi kwéstas kel agíti nu óli.
Je suis sincèrement joyeux de vous voir, je suis joyeux que nous soyons de nouveau ensemble et que nous puissions directement discuter des questions qui nous inquiètent tous.
Probléma, ke nu zun durán yo pyú kem shi yar, es do tal natúra, ke ye óltáim pyú de sey kwéstas e li bikám óltáim pyú agúde.
Le problème, dont nous nous occupons voilà déjà plus d'une décennie, est d'une telle nature, que d'année en année il y a toujours plus de ce genre de questions, et celles-ci deviennent constamment plus difficiles.
In may repórta sedéy me wud yáo detalísi plúri prinsíp-ney tésa prisénti-ney bay me in pási-ney yar.
Dans mon rapport aujourd’hui je voudrais détailler plusieurs thèses principales, présentées par moi durant l'année passée.
Dan, al konklúsi may bugrán bashán, me shwo-te, ke fo nu es tótem evidénte ke humanístike transfórma de sosietáa es buevítibíle.
Alors, en concluant mon exposé, j’ai dit que pour nous il est totalement évident qu'une transformation humaniste de la société est inévitable.
me | nu |
yu | yu |
ta (lu, ela) it |
li |
me — je, moi
yu — tu, toi; vous
ta — il / elle (animé, sans distinction de sexe)
lu — il, lui (animé)
ela — elle, lui (animé)
it — il / elle (inanimé)
nu — nous
li — ils / elles, eux
C’est un pronom général pour un individu ou plusieurs. S'il est nécessaire de faire remarquer qu'on adresse à plusieurs personnes on peut utiliser les combinaisons "yu oli" (vous tous), "yu ambi" (vous deux, vous les deux), "yu tri" (vous trois). C’est aussi possible d’utiliser "yu un" (toi seul, vous seul) quand on quitte un groupe pour s’adresser à une seule personne.
Pronom général pour des objets animés à la troisième personne du singulier:
Me vidi ta. — Je le / la vois. (Je vois une personne ou un animal).
Es doga. Ta nami Sharik — C’est un chien / une chienne. Il /elle se nomme Sharik.
Ce pronom peut être utilisé à la place de lu et ela. Il a un côté pratique pour la traduction de langues sans distinction de genre et sans pronom spécifique pour il et elle (par exemple en finnois). En outre, il convient d’utiliser ce pronom quand le sexe d’une personne ou individu n’est pas spécifié. Exemple:
Es sempre hao si jen jan kwo ta yao. — C’est toujours bien si une personne sait ce qu’elle veut (il ou elle).
Le pronom it concerne des choses ou des objets:
Se es auto. It go kway. — Ceci est une automobile. Elle roule rapidement.
To es may bisikla. It es nove. — Cela est ma bicyclette. Elle est neuve.
Les pronoms personnels sont invariables:
Me dumi mucho om yu. — Je pense beaucoup à toi (vous).
Ob yu dumi mucho om me? — Est-ce que tu penses beaucoup à moi ?
Ela lubi lu. — Elle l’aime.
Lu lubi ela. — Il l’aime.
Le datif est formé à l’aide de la préposition "a":
Me dai sey kitaba a ela. — Je lui ai donné ce livre (sous-entendu "J’ai donné ce livre à elle").
Lu diki a nu luy nove bao. — Il nous montre son nouveau sac.
Dai a li pyu taim. — Donnez leur plus de temps (Donnez à eux plus de temps).
Ceux-ci peuvent être formés en ajoutant le mot "-ney" à un pronom:
me-ney | nu-ney |
yu-ney | yu-ney yu-oli-ney |
ta-ney lu-ney ela-ney it-ney |
li-ney |
Mais, il existe aussi des formes courtes:
may | nuy |
yur | yur |
suy (luy, elay) suy |
ley |
may — mon, ma, mes
yur — ton, ta, tes; votre, vos
suy — son, sa, ses
luy — son, sa, ses (à lui)
elay — son, sa, ses (à elle)
nuy — notre, nos
ley — leur, leurs
Suy est un pronom possessif universel pour la troisième personne du singulier. Il peut être utilisé à la place de ta-ney, lu-ney, ela-ney, it-ney:
Es auto, suy kolor es rude. — C’est une automobile, sa couleur est rouge.
Il est naturel d’utiliser "suy" ou "ta-ney" quand le sexe d’un individu n’est pas connu ou est indifférent:
Jen yusi ta-ney jansa fo adapti a milyoo. — L’homme utilise sa connaissance pour s’adapter à l’environnement.
se — ceci, ça (comme substantif)
to — cela, ça (comme substantif)
sey — ce...ci, celui-ci, ceux-ci (devant un nom comme un adjectif)
toy — ce...là, celui-là, ceux-là (devant un nom comme un adjectif)
SE utilisé comme nom: se par rapport à to, indique un temps, endroit, action, objet, événement proche.
Se es auto. — C’est une automobile (Ce sont des voitures).
(Le "Se" peut être omis dans telles phrases:
Es auto. — C’est une voiture, littéralement "Est voiture".)
Me jan se. — Je sais ceci.
TO — indique un temps, endroit, action, objet, événement qui est plus lointain que se:
Se es auto e to es bisikla. — Ceci est une voiture, et cela est une bicyclette.
To es avion, bu faula. — Cela est un avion, pas un oiseau.
Me ve shwo a yu om to. — Je vous en parlerai.
Me jan to. — Je sais cela.
to es — 1) cela est; 2) c'est-à-dire
L'expression "to ke" signifie "ce que":
To ke yu shwo a me es prave. — Ce que vous dites est juste.
SEY — ce...ci, celui-ci, ceux-ci (avant un nom, comme adjectif):
Sey auto es hwan. — Cette automobile est jaune.
Ob sey dafta es yu-ney? — Est-ce que ce cahier est le vôtre?
Sey daftas bu es yu-ney, es me-ney. — Ces cahiers ne sont pas les vôtres, ce sont les miens.
TOY — ce...là, celui-là, ceux-là (devant un nom comme un adjectif):
Sey auto es hwan e toy auto es blu. — Cette voiture-ci est jaune, et cette voiture-là est bleue.
Hu es toy jen? — Qui est cet homme?
Ob toy dafta es yu-ney? — Ce cahier est-il le vôtre?
Toy daftas bu es yu-ney, es me-ney. — Ces cahiers ne sont pas les vôtres, ils sont les miens.
Sey-la, toy-la
Sey-la, toy-la — ceci, celle, celui, ceux — peuvent remplacer des objets déjà mentionnés.
Exemples:
Dai a me kitaba! — Kwel? — Sey-la on tabla. — Donnez-moi le livre! — Lequel? — Celui-ci sur la table.
Dai a me kitabas! — Kwel? — Sey-las on tana. — Donne-moi les livres! — Lesquels? — Ceux sur l’étagère.
Walaa dwa kitaba. Sey-la es hao e toy-la es buhao. — Voici deux livres. Celui-ci est bon, celui-là est mauvais.
Walaa daftas. Sey-las es fo skribi e toy-las es fo rasmi. — Voici les cahiers. Ceux-ci sont pour écrire, ceux-là sont pour dessiner.
kwo
quoi, que, quelle chose (pronom interrogatif):
Kwo yu yao? — Qu’est-ce que tu veux?
Me jan kwo yu dumi. — Je sais à quoi vous pensez.
ke
1) que (pronom relatif):
Me jan ke yu lubi me. — Je sais que tu m’aimes.
Kitaba ke yu he lekti. — Le livre que tu as lu.
2) introduit une subordonnée, après un substantif, sans prépositions:
Jen ke me shwo. — l’homme dont je parle.
Dao ke yu go. — La route que tu prends.
kwel
Quel, quelle (interrogatif):
Kwel klok es? — Quelle heure est-il?
Kwel de li? — Lequel d'eux?
kel
quel, qui (relatif):
kitaba om kel nu shwo-te — le livre dont nous parlions.
"Lo kel" correspond à "ce qui / ce que":
Ela lai-te sun, lo kel joisi-te me gro. — Elle est arrivée rapidement, ce qui m’a réjoui.
"Dont" est kel-ney (quand c'est une question d'appartenance):
Profesor kel-ney kitabas nulwan lekti. — Le professeur dont personne n’a lu les livres.
komo
1) comment, de quelle manière:
Me bu jan komo lu zin-te hir. — Je ne sais pas comment il est entré ici.
2) comment, à quel point (avant adjectif de qualité):
Komo gao es toy baum? — Quelle est la hauteur de cet arbre? (Lit.: "Combien haut est cet arbre?")
kom
1) comme (dans les comparaisons):
kom me yo shwo-te — comme j’ai déjà dit
2) comme, en tant que:
Nau me gun kom disainer. — Maintenant je travaille comme dessinateur.
kwanto
combien:
Me bu ve pagi tanto kwanto lu yao. — Je ne payerai pas autant qu’il veut.
tanto
tant, autant, aussi...que:
Me es gro-fatigi-ney! Bu gai gun tanto. — Je suis très fatigué ! On ne devrait pas travailler autant.
tanto kwanto treba — autant que nécessaire
tanto ke me jan — dans la mesure où je sais
bu tanto…kom — pas autant…que
way — pourquoi
Way ela krai? — Pourquoi elle crie?
wen — quand
Wen lu lai-te? — Quand est-ce qu’il est venu?
wo — où
fon wo — d'où
a wo — à où, à quel endroit
Correspond au pronom français “on”, à la différence que l’on peut l’utiliser à tous les cas:
oni samaji ke... — l'on comprend que...
Le pronom réfléchi swa est commun à toutes les personnes et nombres:
ela heni swa — elle se déteste
me he wosh swa — je me suis lavé
lu he rasi swa — il s’est rasé
li senti swa hao — ils (se) sentaient bon.
La forme possessive est la swa-ney (mon propre, ton propre, son propre...):
bay swa-ney okos — de ses propres yeux.
Il signifie individu, une personne:
Adulte wan — un adulte.
Wan kel es hir, chu! — Celui qui est ici, sortez!
Wan kel jan, ta bu shwo. — Celui qui sait, ne parle pas.
Toy wan kel yao mog go wek. — Ceux qui veulent peuvent partir.
En LdP il y a un système de pronoms et adverbes composés. Ses éléments de base sont:
Ces éléments combinés avec d'autres (loko — endroit (le suffixe "lok" signifie "endroit" aussi), taim — temps, ves — fois, wan — individu, komo — comment, -sa — suffixe substantif) peuvent former des pronoms et adverbes:
La LdP a cependant quelques formes synthétiques pour les notions les plus fréquentes:
La LdP a deux catégories de verbes:
Les verbes en -i (type 1) et autres verbes (type 2).
Les verbes en -i se terminent en une consonne + i, e. g.:
Les verbes en -i monosyllabiques conservent toujours le -i, même lors de la dérivation:
(cf.: swimi — swimer, swiming).
Exemples de verbes du type 2:
jan — savoir
gun — travailler
zun — s’occuper, se dédier, se consacrer
shwo — dire, parler
go — aller
yao — vouloir, désirer
lwo — tomber
flai — voler
krai — crier
prei — prier (Dieu)
joi — avoir joie
jui — jouir
emploi — embaucher
kontinu — continuer.
Les verbes avec préfixes fa- et mah-, lesquels sont formés à partir d’adjectifs, sont aussi du type 2:
C'est la seule forme que l'on doit mémoriser. On l'utilise dans tous les cas, en ajoutant des particules temporelles ou des adverbes si nécessaire.
Exemples:
Tu samaji es tu pardoni. — Comprendre est pardonner.
Es taim fo samaji to. — Il est temps de comprendre cela.
Nu samaji se. — Nous comprenons ça.
Samaji! — Comprenez! Comprend!
Wud bi muy hao, si yu samaji ke... — Ce serait très bon, si vous compreniez que...
Tu go a kino es hao. — Aller au cinéma est bon.
Lu sal go a kino. — Il va aller au cinéma.
Lu go a kino. — Il va au cinéma.
Go dar! — Allez là-bas!
Me nadi ke yu go a kino. — J’espère que vous irez au cinéma.
La négation est formée au moyen du mot bu placé avant un verbe ou une particule de temps:
Si une particule vient après le verbe, on l'écrit avec un trait d'union. Ainsi, la forme du verbe principal reste évidente, et son accent est préservé.
Particules avant le verbe:
he — indique le temps passé (une action achevée)
zai — indique l’aspect continuel (progressif)
wud — indique le mode conditionnel
gwo — indique le passé historique
sal — indique le futur immédiat (futur proche) (être sur le point de faire quelque chose)
yus — indique le passé immédiat (action qui vient d’être faite)
gei — signifie "se faire" + infinitif (le passif de changement d’état)
Particules après le verbe:
-she — marque le participe actif (participe présent)
-yen — indique le gérondif ("en" + participe présent)
-ney — indique le participe passif (participe passé), ou (pour des verbes intransitifs) indique le participe passé actif.
Exemples:
chi — manger
ve chi — mangera
chi-te, he chi — a mangé, mangea(it)
zai chi — est en train de manger
ve zai chi — sera en train de manger
zai chi-te — était en train de manger, mangeait
ve he chi — aura mangé
he chi-te — avait mangé
wud chi — mangerait
wud chi-te — aurait mangé
gei chi — se fait manger
ve gei chi — se fera manger
gei-te chi — se faisait manger
es chi-ney — est mangé
bin chi-ney — a été mangé
ve bi chi-ney — sera mangé
chi-she — mangeant:
chi-she kota — le chat qui mange
chi-yen — en mangeant
afte chi — ayant mangé
gwo chi — avait l’habitude de manger
sal chi — va manger
yus chi-te — vient de manger.
Exemples:
Me shwo. — Je dis, je parle.
Nu go. — Nous allons.
Ela lekti kitaba. — Elle lit un livre.
Pluvi. — Il pleut.
Snegi. — Il neige.
Fangi. — Il fait vent.
Exemples:
Me ve shwo. — Je dirai (parlerai).
Nu ve go. — Nous irons.
Me bu ve go. — Je n’irai pas.
Ela ve lekti. — Elle lira.
Yu ve gun. — Vous travaillerez.
Bu ve pluvi. — Il ne pleura pas.
Il y a 2 particules pour le passé: he (avant le verbe) exprime une action achevée, -te (après le verbe) exprime le passé pour n'importe quelle action, achevée ou pas:
Quand -te et he sont employés ensemble, ils expriment le passé antérieur:
Wen lu lai-te a dom, ela he kuki-te akshamfan — Quand il est venu à la maison, elle avait fait cuire le dîner.
La combinaison de ve avec he correspond au futur antérieur:
Wen lu ve lai a dom, ela ve he kuki akshamfan. — Quand il viendra à la maison, elle aura fait cuire le dîner.
• Le verbe "bi" être est spécial, il a la forme bin au passé:
Wo yu bin? — Où étiez-vous? Où avez-vous été?
Pour mettre en relief l'impératif, l'on utilise la particule ba après le verbe:
Il y a aussi le mot hay exprimant un souhait ou une permission:
Hay forsa bi kun yu! — Que la force soit avec vous!
Hay oni shwo to ke oni yao. — Qu’ils disent ce qu’ils veulent.
Celui-ci s'indique par "zai" avant le verbe:
Zai pluvi. — Il est en train de pleuvoir.
Me zai go fon shop. — J'arrive du magasin.
Nau lu zai gun om se. — Maintenant il travaille à ceci.
Me zai go-te fon shop, wen me miti-te lu. — J'arrivais du magasin quand je l'ai rencontré.
Ob yu es libre manya klok dwa? - Manya klok dwa me ve zai lekti kitabas in kitabaguan. — Est-ce que tu es libre demain à deux heures? - Demain à deux heures je serai entrain de lire les livres à la bibliothèque.
L'utilisation de "zai", aussi que d'autres particules, n'est pas obligatoire. On l'emploie s'il faut souligner l'aspect continu de l'action.
Il est formé avec -she:
Tuza sidi-she in bush ek-salti aus e lopi kway-kway nich kolina. — Le lièvre assis dans un buisson a sauté et couru très rapidement en bas de la colline.
• -she a la même signification que le suffixe -anta de quelques mots LdP:
Mais ces mots ne sont pas des participes actifs, ce sont des noms avec leur propre signification.
• Au lieu de participes actifs, des constructions avec kel peuvent être employées:
Tuza kel sidi in bush. — Le lièvre qui se repose dans le buisson.
Les constructions avec kel sont préférables s'il y a un complément d'objet direct:
Kota kel chi fish. — Le chat qui mange des poissons.
Cel-ci s’exprime avec -yen:
• La simultanéité des actions peut s’exprimer aussi par la préposition al (à, lors de, au cours de):
Al vidi lu me krai-te: Namastee! (=Vidi-yen lu…) — En le voyant j’ai crié "Salut!"
Il s’exprime par "afte + verb":
afte smaili — ayant ri (après avoir ri)
afte audi — ayant entendu (après avoir entendu)
Afte audi om to, me he desidi miti lu. — Ayant entendu cela, je me suis décidé à le rencontrer.
Celui-ci est formé en utilisant le mot wud dans l’ensemble de la phrase. Au contraire du français, la LdP n’utilise pas l’imparfait après si, mais le conditionnel avec wud.
Yu wud mog zwo to si yu wud yao. — Vous pourriez faire cela si vous vouliez.
Me wud go adar si me wud hev taim. — J’irais là si j’avais du temps.
Yeri me wud go-te adar si me wud hev-te taim. — Hier j’y serais allé si j’avais eu du temps.
Me bu wud go adar. — Je n'irais pas là.
Ce sont les constructions "être sur le point de faire quelque chose" et "venir de faire quelque chose". Le premier est "sal + verbe", le deuxième est "yus + verbe au passé":
Le passé historique est formé avec "gwo + verbe" et exprime une action qui s’est déroulée entièrement dans le passé. On pourrait le traduire par "jadis".
Me gwo jivi in Paris. — Avant, je vivais/habitais à Paris.
Me gwo flai kelkem kadalok in munda. — J’ai effectué jadis des vols un peu partout dans le monde.
Me gwo audi musika de Prokofiev. — Avant, j’écoutais du Prokofiev.
Ta gwo zun sporta. — Jadis, il avait l’habitude de faire du sport.
Pour l’indication du temps en LdP il y a 2 variantes: la variante totale et variante simple.
La variante totale est quand on marque le temps du verbe selon le sens et sans concordance temporelle (qu’il s’agisse d’une proposition principale ou subordonnée). Pratiquement, cela signifie que le temps dans une citation indirecte (Il a dit qu’il partait) doit être le même que dans une citation directe (Il a dit: "Je pars").
Exemples:
May amiga ve skribi a me, wo ta bin in saif. — Mon ami m’écrira où il était l’été dernier.
May amiga he skribi a me ke ta bin morbe bat nau ta sta hao snova. — Mon ami m’a écrit qu’il était malade mais que maintenant il se porte bien de nouveau.
Gela diki-te a nu suy nove kukla kel mog ofni e klosi okos. — La fille nous a montré sa nouvelle poupée qui pouvait ouvrir et fermer les yeux.
Me vidi-te ke lu zai lai e go-te versu lu. — J’ai vu qu’il venait à moi, et je suis allé le rencontrer.
La variante simple est quand on ne marque pas du tout le temps du verbe, mais on utilise les mots comme "aujourd’hui, hier, demain, avant, après" et le contexte pour exprimer les informations sur la période de l’action ou événement. Cette variante est commode dans la conversation.
Exemples:
Aftemanya me go fishi. — Après-demain j’irai pêcher.
Yeri pluvi e sedey bu pluvi. — Hier il pleuvait, mais aujourd’hui il ne pleut pas.
Laste mes me kan filma om polisyuan e lai-she mes me kan otre filma. — Le mois dernier j’ai vu un film policier et le mois prochain je verrai un autre film.
• Quand il s'agit d'une série d'événements passés (ex: dans un texte), répéter les marqueurs temporels est souvent superflu.
Exemples:
Se eventi mucho yar bak. Dwa jen zai go | Ceci a eu lieu il y a beaucoup d’années. Deux hommes marchaient |
along kamina e miti un jen kel porti un | le long de la route et rencontrèrent un homme qui portait un |
nangwa. | potiron. |
Li lai a ta, shwo: | Ils vinrent vers lui et dirent: |
— Hey! Kwo es sub yur bracha? | — Hé! C’est quoi sous votre bras? |
Le préfixe fa- ("se faire, devenir") peut être utilisé comme indication de la forme réfléchie ("se"):
Le préfixe causatif mah- ("faire, rendre") peut être utilisé comme indication de la transitivité:
Cependant, beaucoup de verbes LdP peuvent être intransitifs ou transitifs sans changer de forme.
Exemples:
Me fini gunsa pa klok pet, poy go a dom. — Je finirai le travail à 5 heures, après j’irai à la maison.
Filma fini pa klok shi, poy me tuy lai she yu. — Le filme finira à dix heures, après je viendrai chez vous.
Dans les cas ambigus, on peut utiliser "fa" ou "mah".
Le participe passif s’exprime par "-ney":
pi-ney akwa — l'eau bue
Avec les verbes intransitifs, -ney est une indication du participe passé actif:
Avec quelques verbes, les deux significations sont possibles:
adapti-ney — adapté (ou bien "qui est devenu adapté" ou bien "que l'on a adapté")
Pour préciser la signification exacte, si nécessaire, on peut utiliser une indication de transivité:
Le passif d’état se forme par le verbe "bi" (être) plus "verb+ney" et exprime un état comme un résultat d'action achevée:
Toy auto bin kupi-ney char yar bak. — Cette automobile a été achetée il a quatre ans.
Le passif de changement d’état , formé par la particule "gei" + verbe, indique un processus inachevé:
Comparez: Dwar es ofni-ney. — La porte est ouverte.
To gei zwo. — On fait cela.
Comparez: To es zwo-ney. — C'est fait.
Autos gei kupi kada dey. — Des voitures sont achetées chaque jour.
Au passé "gei-te", au futur "ve gei":
Se gei-te zwo tak e to ve gei zwo otrem. — On faisait ceci ainsi et l'on fera cela autrement.
Ceci exprime qu'une action prend du temps ou est répétée beaucoup de fois. Il peut également y avoir une connotation de certaine facilité et aisance:
Nau treba kan-kan atenta-nem. — Maintenant il faut regarder (observer) attentivement.
Treba dumi-dumi idyen. — On devrait penser un peu.
Kwo yu zwo-zwo? — Que faites maintenant?
C'est un verbe irrégulier. Sa forme principale est "bi", mais le présent est "es" et le passé est "bin".
• Dans des expressions comme
la copule "es" suffit sans sujet.
• Dans des expressions aphoristiques "es" peut être omis:
Char gamba hao, dwa gamba buhao. — Quatre jambes c’est bon, deux jambes c’est mauvais.
Mani hao, sanitaa pyu hao. — L’argent est bon, la santé est mieux.
Le particule tu peut se mettre avant un verbe pour indiquer qu’il s’agit d’un infinitif (substantivisation):
Tu begin es lo zuy mushkile. — Commencer est le plus difficile.
Tu chi fish es hao fo sanitaa. — Manger du poisson est bon pour la santé.
Tu pluvi es muhim fo rekola. — Pleuvoir est important pour la récolte .
• Si l’infinitif est placé après un autre verbe, "tu" n’est pas utilisé:
Me wud yao lagi sub surya nau. — Je voudrais être couché sous le soleil maintenant.
Me nadi vidi yu sun. — J’espère vous voir bientôt.
Oli jen mus gun. — Tous les gens doivent travailler.
Sempre gai samaji lo shefe. — On doit toujours comprendre le principal.
Lu pregi-te pi. — Il a demandé à boire.
Ela fogeti-te klefi dwar. — Elle a oublié de fermer la porte à clef.
Stopi shwo! — Cessez de parler!
• Dans le cas où l'infinitif tient le rôle d'un substantif, on emploie la même préposition qu'on emploierait devant ce substantif, quoique cette préposition peut différer de son équivalent en français:
kitaba fo lekti — un livre à lire (= kitaba fo lekting = "un livre pour la lecture")
mogsa de lopi longtaim — la capacité de courir pendant longtemps (= mogsa de longtaim-ney loping)
Lu es tro fatigi-ney fo go. — Il est trop fatigué pour aller. (= Lu es tro fatigi-ney fo going.)
Lu es fatigi-ney por go. — Il est fatigué de marcher. (= Lu es fatigi-ney por going. = "Il est fatigué à cause de la marche".)
Ob yu es tayar fo go? — Etes-vous prêt à aller? (= Ob yu es tayar fo going? = "Êtes-vous prêt pour l’aller?")
Es taim fo samaji to. — Il est temps de comprendre cela. (= Es taim fo samaja. = "Il est temps pour la compréhension".)
Sembli ke problema fo diskusi yok. — Il semble qu’il n y a aucun problème à discuter. (= Sembli ke problema fo diskusa yok. = "Il semble qu’il n’y a pas de problème pour la discussion".)
Ela go-te a basar fo kupi yabla. — Elle est allé au marché pour acheter des pommes.
Ela afsosi por kupi grin yabla. — Elle est désolée d'avoir ("à cause d’avoir") acheté les pommes vertes.
Me joi al vidi yu. — Je suis heureux de vous voir ("en train de vous voir").
Me he lai por vidi luma in yur winda. — Je suis venu après avoir ("à cause de") voir la lumière dans vos fenêtres.
• Dans des prépositions subordonnées après les mots relatifs "ob", "wo", "komo" etc., l’infinitif est utilisé sans "tu":
Me bu es serte ob go adar o bu go. — Je ne suis pas sûr d’aller ("est-ce que aller") vers là ou pas.
Lu jan komo zwo to. — Il sait comment le faire.
• La particule tu peut être utilisé pour marquer un groupe infinitif:
(Mais: Lu he wadi bringi un interes-ney jurnal a me).
Bu es fasile, tu begin rasmi in may yash. — Ce n'est pas facile de commencer à dessiner à mon âge.
Le verbe ye signifie "il y a, est présent/disponible":
Stula dar ye. — Il y a des chaises là.
La signification négative (absence) s’exprime par "bu ye" ou par yok (il n'y a pas, n'est pas présent/disponible). "Yok" se place après l’objet concerné:
Stula in shamba yok. — Il n’y a pas de chaises dans la chambre.
Mani ye-bu-ye? — Y a-t-il de l’argent ou pas?
Mani yok. — Pas d’argent.
Celui-ci a une signification générale: "faire, exécuter une action" et s'emploie en combinaison avec des noms et des adverbes:
fai kasam — prêter serment
fai fiasko — échouer, ne pas réussir
fai interes om koysa — prendre intérêt à quelque chose
fai swiming — être engagé dans la natation
fai bak! — peut signifier "arrière!" ou "place en arrière!" etc.
fai avan! — peut signifier "en avant!" etc.
A la différence de "zwo" (faire, produire) "fai" est un verbe auxiliaire et peut être employé seulement dans les combinaisons, ainsi "Faites-le!" est "Zwo to!"
Dans la langue parlée la combinaison "fai+substantif" peut remplacer un verbe non mentionné. Dans ce cas "fai" signifie "utiliser un objet de façon habituelle, se conduire ordinairement à propos de cet objet":
fai kama — dormir ou aller se coucher
fai kaval — chevaucher (ou bien aussi jouer avec un enfant en le portant sur le dos ou aux épaules — "fai kaval-ki")
fai gitara — jouer de la guitare
fai kino — regarder un film ou aller au cinéma
fai (defai) butas — lacer ou délacer des chaussures.
Mog — pouvoir:
Yu mog zwo to kom yu yao. — Vous pouvez faire cela comme vous voulez.
Bu mog — on ne peut pas, ce n'est pas possible.
Bu mog jivi sin chi. — On ne peut pas vivre sans manger.
Darfi — être autorisé, avoir droit, avoir la permission:
Me darfi zin ku? — Est-ce que je peux entrer?
Bu darfi fumi. — Il n’est pas permis de fumer.
Yao — vouloir, désirer:
Me yao aiskrem. — Je veux une glace (une crème glacée).
Me wud yao safari kun yu. — Je voudrais voyager avec toi.
Mus — devoir, être obligé:
Manya me mus go a ofis. — Demain je dois aller au bureau.
Treba — il faut, il est nécessaire; exiger:
Treba kaulu to. — Il faut considérer cela.
Sey kwesta treba kaulusa. — Cette question exige considération.
Treba pyu jen. — Plus de personnes sont nécessaires / requises.
("Treba" a une signification plus vaste que "nidi" et "gai").
Nidi — avoir besoin:
Me nidi gunsa. — J’ai besoin de travail.
Gai — il convient, il sied, il faut:
Yu bu gai lanfai. — Vous ne devriez pas être paresseux.
Sempre gai zwo olo tak kom gai. — Il faut toujours faire tout comme il faut.
Majbur — être forcé, être obligé, il n'y a d’autre solution que:
Meteo es bade, majbur deri avion-ney departa. — Le temps est mauvais, le départ de l’avion doit être retardé.
Si me bu findi kitaba, majbur kupi nove-la. — Si je ne trouve pas le livre, je serai obligé d'en acheter un neuf.
Pri — apprécier, aimer:
Me pri sey flor. — J’aime cette fleur.
May kinda pri rasmi. — Mon enfant aime dessiner.
Quelques verbes sont employés pour ajouter des significations spécifiques aux autres verbes:
Pai — (la signification de base est "obtenir, acquérir, recevoir") ajoute une signification "réussir, réaliser, obtenir":
pai kreki nuta bay handa — réussir à casser une noix avec la main
pai ofni ken — réussir à ouvrir une boite en métal
Nu pai zwo to! — Nous l’avons fait!
Lwo — (la signification de base est "tomber") exprime une profondeur de transition dans un état / une condition:
lwo in ridi — éclater de rire
lwo in pyani — "se noyer dans la boisson"
lwo in lekti nove kitaba — être plongé dans la lecture d'un nouveau livre.
Dai — (la signification de base est "donner") exprime une action inattendue par sa soudaineté ou son intensité:
Ta lai e dai darbi toy yungo in nos. — Il est venu et il a soudainement frappé ce jeune sur le nez.
Ta dai kwiti molya. — iIl a subitement laissé tomber sa femme.
be — une fois ajouté aux verbes intransitifs, fait que l'action s'applique à un objet:
kresi — croître
pelin bekresi korta — l'absinthe envahit la cour
une fois ajouté aux verbes transitifs, change l'objet de l'action:
planti koysa — planter quelque chose
beplanti agra bay repa — planter le champ avec des navets
pendi koysa — accrocher quelque chose
bependi mur bay piktura — couvrir le mur avec des images
de(s) — action contraire ("des" avant une voyelle):
sharji — charger (un arme, un accumulateur)
desharji — décharger
lodi — charger (garnir de poids)
delodi — décharger
organisi — organiser
desorganisi — désorganiser
ek- — indique que quelque chose a été fait seulement une fois ou subitement:
krai — crier
ek-krai — pousser un cri
salti — sauter
ek-salti — bondir
en- — indique le commencement d’une action:
en-lubi — tomber amoureux
en-krai — se mettre à crier
en-tuki — se mettre à frapper
en-jan — apprendre
fa- — signifie "se faire, devenir":
Fa-tume. — Il commence à faire sombre.
fa-gran — s'agrandir
fa-syao — devenir petit, diminuer
Fa-dey. — Le jour paraît.
Luy wangas fa-rude. — Ses joues rougissent.
Jiva fa-hao oltaim pyu. — La vie devient toujours meilleure.
Utilisé avec un verbe, ce préfixe le rend intransitif:
mah- — signifie "faire, rendre, transformer":
Ce préfixe est synonyme au suffixe -isi. L’utilisation de mah- est commode avec des adjectifs comme "hao, gao". Exemple:
• Il faut remarquer qu'il existe également le verbe "mah" qui signifie "faire, causer":
mah koywan felise — rendre quelqu'un heureux
Se bu ve mah yu triste. — Cela ne vous rendra pas triste.
Mah li zwo to. — Fais en sorte qu’ils fassent ça.
mah butas repari-ney — faire raccommoder les bottes
mah gunsa zwo-ney — faire faire le travail
mis — exprime une erreur:
ras — séparation, division en plusieurs parties, dispersion:
dai — donner
rasdai — distribuer
sendi — envoyer
rassendi — envoyer à la ronde; disséminer
lwo — tomber
raslwo — tomber en morceaux
ri — de nouveau:
tra — à travers (du commencement jusqu’à la fin):
isi — fournit des verbes transitifs, signifie "faire, rendre, transformer" (comme mah-):
detal — détail
detalisi — détailler
iri — être en colère
irisi — mettre en colère
aktive — actif
aktivisi — activer
klare — clair
klarisi — clarifier
elektre — électrique
elektrisi — électriser
Quand il est utilisé avec des substantifs qui se terminent par "-ia", cette terminaison doit être supprimée:
mifologia mythologie — mifologisi rendre mythologique
ifi — équivalent suffixal de fa-:
iri — être en colère
irifi — se mettre en colère
aktive — actif
aktivifi — s'activer
klare — clair
klarifi — se clarifier
elektre — électrique
elektrifi — s'électriser
La grande majorité des substantifs se terminent par -a ou bien par une consonne (mais, généralement pas 'b', 'g' ou 'd'):
Substantifs peuvent se terminer aussi par autres voyelles:
Le mot "ski" ski, skier a la même forme comme substantif et comme verbe.
La forme initiale du substantif n’a pas de signification grammaticale de singularité. Pour spécifier le singulier, on utilise "un" un. Pour spécifier le pluriel, la forme plurielle peut être utilisée. Sa terminaison est -(e)s. Si le substantif se termine par une voyelle, l'on ajoute -s; dans d’autres cas l'on ajoute -es:
boy — garçon / garçons
boys — garçons
aksham — soir / soirs
akshames — soirs
ganer — chanteur / chanteurs
ganeres — chanteurs
• Quand on parle d’un groupe, d'une classe ou d'une série des objets uniformes, les terminaisons de pluriel ne sont pas employées:
Amiga sempre helpi. — Un ami aide toujours.
Bobra es animal. — Les castors sont des animaux.
• Généralement après toute indication de pluralité (nombres; les quantifieurs comme "mucho" beaucoup, "kelke" quelques, "shao" peu de, "ambi" tous les deux, "grupa de" groupe de, "menga de" beaucoup de, une foule de, "para" une paire de; sujet pluriel, pronoms personnels 'nu' nous, 'li' illes, elles), les terminaisons de pluriel ne sont pas employées:
shao jen — peu de personnes
tristo dolar — trois cent dollars
trishi kilometra — trente kilomètres
mucho yar — beaucoup d’années
kelke pes sukra — quelques pièces de sucre
oli dey — tous les jours
oli jen — toutes personnes
Sey jenta es hao guner. — Ces gens sont des bons travailleurs.
(Jenta signifie gens, un groupe particulier d'hommes).
Li es may amiga. — Ce sont mes ami(e)s.
Luy amigas es studenta. — Ses amis sont des étudiants.
Toy kelke rosa es jamile. — Ces roses sont très belles.
(lit.: Ces quelques roses sont très belles).
Note: la forme du pluriel peut être utilisée après "mucho" et "shao" pour spécifier que des objets dénombrables sont effectivement au pluriel:
• Dans le cas d'objets pairs ou en couple, le pluriel est ordinairement utilisé:
Le genre grammatical n’existe pas. Des substantifs animés ont la même forme pour les deux sexes:
kota — chat ou chatte
yunga — jeune (garçon ou fille), yungas — jeunes
amiga — ami ou amie
rega — roi ou reine
gova — bœuf ou vache, govas — bœufs et vaches
swina — cochon ou truie, swinas — cochons et truies
gansa — oie.
On peut spécifier le sexe s'il est nécessaire, par deux moyens.
Le premiere moyen, plus fréquent, est l'utilisation des particules man- et gin-:
man-gova — bœuf
gin-gova — vache
man-swina — cochon.
gin-swina — truie.
L'autre moyen, moins fréquent, est l'utilisation des suffixes -o pour le masculin et -ina pour le féminin. Si le substantif se termine en -a, celi-ci est supprimé, sinon le suffixe est simplement ajouté:
dogo — chien
dogina — chienne
yungo — jeune (male), yungos — jeunes (mâles)
yungina — jeune (femme), yunginas — jeunes (femmes)
govo — bœuf
govina — vache
swino — cochon
swinina — truie
ganso — jars
gansina — oie (femelle)
kaval — cheval ou jument
kavalo — cheval (mâle)
kavalina — jument
Bien sûr, il n’est pas toujours nécessaire de préciser le sexe, il est commode de dire:
Ela es hao amiga. — Elle est un bon ami.
• Dans plusieurs cas, pour le féminin et pour le masculin, on utilise des mots différents:
oma / opa — grand-mère / grand-père
docha / son — fille / fils
kindocha / kinson — petite-fille / petit-fils
tia / onkla — tante / oncle
sinior / madam — monsieur / madame
Le génitif est formé par la particule ney avec un trait d'union:
mata-ney kitaba — livre de la mère
Alex-ney jaketa — veste d’Alex.
La correspondance entre la forme du substantif et sa signification est principalement la suivante:
Signification | Substantifs pour verbes en -i | Substantifs pour atre verbes |
(type 1) | (type 2) | |
Substantif signifiant la commission d’un acte, son résultat | -a | -sa |
L'action comme processus; action répétée; activité, hobby, sport | -ing | -ing |
Exemples:
adi — ajouter
ada — addition (action & résultat)
judi — juger
juda — jugement (action & résultat)
reflekti — refléter
reflekta — réflexion (action & image)
inviti — inviter
invita — invitation (action ou billet)
konvinsi — convaincre
konvinsa — conviction
konekti — connecter
konekta — connexion
inuspiri — inhaler
inuspira — inhalation
lubi — aimer
luba — amour
darbi — frapper un coup
darba — coup
jivi — vivre
jiva — vie
joi — se réjouir, être heureux
joisa — joie
gun — travailler
gunsa — travail
jan — savoir
jansa — connaissance
begin — commencer
beginsa — commencement
kan — regarder
kansa — regard
flai — voler (en l’air)
flaisa — vol
krai — crier
kraisa — cri
prei — prier (Dieu)
preisa — prière
zwo — faire
zwoing — processus de faire
go — aller
going — aller, activité consistant à aller
swimi — nager
swiming — natation
fishi — pêcher
fishing — pêche
ski — skier
skiing — ski (hobby, sport)
boxi — faire de la boxe
boxing — boxe
fumi — fumer
fuming — processus de fumer ou tabagisme
bru — brasser
bruing — brassage
piloti — piloter
piloting — pilotage.
Note: Si le verbe se termine en -i, ce "i" est remplacé par -ing; dans autres cas -ing est ajouté. La seule exception sont les verbes en -i monosyllabiques (ski skier, pi boire): dans ce cas -ing est ajouté (skiing, piing).
Rappel: "ng" final peut etre lu simplement comme "n". Le suffixe -ing n'est jamais accentué.
Plus d'exemples:
shuti — tirer (avec une arme)
shuta — coup (de feu)
shuting — le tir
gloti — avaler
glota — gorgée
gloting — déglutition
kiki — donner un coup de pied
kika — un coup de pied
kiking — activité consistant à donner des coups de pied
kliki — cliquer
klika — clic
kliking — activité consistant à cliquer, "clicking"
salti — sauter
salta — saut, bond
salting — sauts, sautillement
lansi — jeter
lansa — jet
lansing — jet, lacement.
Le suffixe -(i)ka signifie "objet, chose concrète":
nove — nouveau
novika — chose nouvelle, nouveauté
metal — métal
metalka — chose métallique
brili — briller
brilika — paillette (chose brillante)
ofni — ouvrir
ofnika — chose pour ouvrir (ouvre-boîte)
plei — jouer
pleika — joujou, jouet
Dérivation: dans les adjectifs qui se terminent par -e et dans les substantifs terminés par -a, cette voyelle finale est remplacée par -ika; dans d’autres cas on ajoute -ka. Dans des verbes monosyllabiques en -i, -ika est ajouté avec un trait d'union:
Rappel: la terminaison -ika n'est jamais accentuée.
Dans l'ensemble, on peut considérer ce suffixe comme un équivalent de "kosa" (chose) ou "koysa" (quelque chose). Ainsi le suffixe -(i)ka est polysémique, la signification exacte d'un mot suivant le contexte. Afin d'être plus précis, on peut employer les suffixes -er (outil, dispositif), -tura (met en relief le résultat, le produit d'une action), ou -wat (indique l'objet de l'action).
Le suffixe -tura indique le résultat final de l’action:
mixi — mélanger, mixer
mixitura — mélange
solvi — dissoudre
solvitura — solution
texi — tisser
texitura — tissu
sekwi — suivre
sekwitura — conséquence
derivi — dériver
derivitura — dérivé
shwo — dire
shwotura — dicton, proverbe
Dérivation: simplement ajouté au verbe, cependant -titura=> -tura, -ditura=> -dura. NB: dans quelques mots comme "temperatura", "natura", "tura" n'est pas un suffixe.
Le suffixe -wat indique l’objet de l'action:
chi — manger
chiwat — nourriture, choses mangées
rosti — rôtir
rostiwat — rôti
sendi — envoyer
sendiwat — envoi (chose envoyée)
konteni — contenir
konteniwat — contenu
Dérivation: simplement ajouté au verbe.
On peut distinguer entre mixiwat (chose mixée, ingrédient) et mixitura (mélange, résultat de l'action de mélanger), solviwat (chose dissoute) and solvitura (la solution résultante).
Le suffixe -er indique et l’individu (personne) et l’outil / dispositif.
Quand il est ajouté à un verbe en -i, le -i final est supprimé (sauf pour les verbes d’une seule syllabe). Ajouté a un substantif en -a, le -a final est supprimé. Dans d’autres cas -er est simplement ajouté:
lekti — lire
lekter — lecteur (personne ou dispositif)
vendi — vendre
vender — marchand, vendeur
kondukti — conduire, transmettre
kondukter — (corps) conducteur
zwo — faire
zwoer — opérateur, opérant (celui qui fait)
shwo — parler
shwoer — porte-parole, locuteur
ofni — ouvrir
ofner — outil ouvrant
banka — banque
banker — banquier
ski — skier
skier — skieur
politika — politique
politiker — politicien
milka — lait
milki — traire
milker — trayeur / trayeuse
astronomia — astronomie
astronomier — astronome
historia — histoire
historier — historien
milion — million
milioner — millionnaire
yuwel — pierre précieuse
yuweler — bijoutier
Pour spécifier la signification de l’acteur (individu qui fait), on utilise le suffixe -sha dérivé du marqueur du participe actif -she; il est utilisé seulement avec des verbes:
lekti — lire
lekti-sha — lecteur (personne qui lit)
kapti — attraper
kapti-sha — (at)trappeur
Pour spécifier la signification de l’instrument / appareil, on peut utiliser le suffixe -(i)ka (voir plus haut) ou des mots composés avec tul (outil, instrument):
vinti — visser
vintitul — tournevis
bori — forer
boritul — perforateur
komuniki — communiquer
komunikitul — instrument de communication
Le suffixe -ista indique une personne en relation avec la doctrine, la philosophie ou profession:
Généralement ce suffixe est utilisé avec des substantifs.
Des mots en -or, -ator
La LdP importe également des mots européens qui se terminent par -OR ou -ATOR et signifient ou bien un instrument ou bien une individu qui fait:
Les substantifs abstraits exprimant une qualité sont formés à l’aide des suffixes -nesa et -(i)taa:
dule — tendre
dulenesa — tendresse (-nesa est simplement ajouté)
diverse — divers
diversitaa — diversité
probable — probable
probablitaa — probabilité
amiga — ami
amigitaa — amitié
Si un mot se termine par une voyelle e ou a, l'on remplace la voyelle par -itaa. Pour les adjectifs comme "gao, lao" et ceux qui se terminent par une consonne, le suffixe a la forme -taa:
gao — haut
gaotaa — altitude, hauteur
karim — bon (qui a un bon cœur)
karimtaa — bonté
donishil — généreux
donishiltaa — générosité
dushman — ennemi
dushmantaa — hostilité, animosité
• Le suffixe -(i)taa diffère de -nesa en ce que les substantifs formés avec lui ont une plus large signification: non seulement celle de la qualité mais également celle d'un phénomène particulier lié à cette qualité:
gao — haut
gaonesa — hauteur (la qualité d'être haut)
gaotaa — hauteur, taille
vere — véritable, vrai
verenesa — véridicité
veritaa — vérité
Me bu kredi in realenesa de kwo he eventi. — Je ne crois pas dans la réalité de ce qui c'est passé.
Kwo es munda? Es realitaa dai-ney a nu via sensa. — Qu’est ce que le monde? C’est la réalité donnée à nous par les sensations.
• A l’aide du suffixe -nesa on dérive aussi des verbes les substantifs qui signifient l'état résultant de l'action:
koni — connaître
koninesa — connaissance (la qualité d'avoir connu)
godi — convenir, être bon à, pouvoir servir
godinesa — aptitude
• Un cas spécial.
Pour les adjectifs dépassant 2 syllabes qui se terminent en -ente ou -ante, les substantifs abstraits se terminent en -ensia ou -ansia :
abundante — abondant
abundansia — abondance
Le suffixe -YUAN signifie "employé, fonctionnaire, travailleur, membre d'une organisation":
Le suffixe -NIK indique un trait caractéristique d'une personne. (En dérivation, la voyelle finale éventuelle du mot peut être supprimée.)
fobi — avoir peur
fobnik — un peureux
shwo — parler
shwonik — bavard
nove — nouveau
novnik — novice
fishi — pêcher
fishnik — pêcheur, qui aime pêcher
gina — femme
ginnik — coureur de jupes
sportnik — sportif (qui aime le sport)
pyani — s'adonner à la boisson
pyannik — buveur, ivrogne
safari — voyager
safarnik — personne qui aime voyager
Le suffixe -INKA indique une petite partie de quelque chose:
snega — neige
sneginka — cristal de neige
pluva — pluie
pluvinka — goutte de pluie
herba — herbe
herbinka — brin d'herbe
har — cheveux
harinka — cheveu, poil
pan — pain
paninka — miette de pain
Le suffixe -MENGA indique une multitude, un amas d’objets uniformes:
Le suffixe -TOT (de tota — une totalité) signifie un entier, un système:
auslanda — pays étranger
auslandajen — un étranger / une étrangère
auslandagina — une étrangère
auslandaman — un étranger
samtaimjen — le contemporain (masculin ou féminin)
samtaimgina — la contemporaine
samtaimman — le contemporain
jadu — sorcellerie
jadujen — sorcier / sorcière
jadugina — sorcière
jaduman — sorcier
lao — old
laojen — un vieil homme / une vieille femme
laogina — une vieille femme
laoman — un vieil homme
Les noms des pays, villes, villages, commencent par une lettre majuscule, et essayent d’être aussi proches que possible de la forme locale officielle.
Moskva — Moscou
Landan — Londres
Roma — Rome
Les pays qui ont deux langues officielles, peuvent aussi conserver un nom alternatif, précisément si ces noms ne sont pas similaires:
Mais:
Belgie — Belgique (basé sur le néerlandais, le nom du pays est phonétiquement similaire aussi dans les deux autres langues officielles: l'allemand et le français).
Les noms composés sont traduits en Lidepla:
Unisi-ney Statas de Amerika (USA) — Etats-Unis d’Amérique.
Un mot composé du nom du pays avec "jen" (personne) indique un habitant / sujet du pays (écrit avec un trait d'union):
Ces mots composés ne doivent pas être confondus avec les appellations pour les ethnies (ex.: un finnois).
Pour l’ethnie et la langue correspondante, il y a un mot particulier. Phonétiquement il est proche de la façon dont les gens se réfèrent à eux-mêmes. Il joue un rôle de substantif aussi bien que d'adjectif. "Jen" and "lingwa" peut être employé pour la précision. Exemples:
franse — français; Français; la langue française
inglish — anglais; Anglais; la langue anglaise
Me bu es inglish. — Je ne suis pas un Anglais.
Me bu shwo inglish. — Je ne parle pas l’anglais.
inglish literatura — la littérature anglaise
doiche — allemand; Allemand; la langue allemande
doiche exaktitaa — la ponctualité allemande
amerikan — américain (exprimant la culture et les valeurs nationales des Etats-Unis); Américain
espaniol — espagnol; Espagnol; la langue espagnole
portuges — portugais; Portugais; la langue portugaise
Me shwo espaniol, yoshi me samaji portuges. — Je parle l’espagnole, je comprends également le portugais.
han — chinois (d'ethnie Han); Chinois (Han); la langue chinoise
hindi — indien (ethnique); Indien (ethnique); hindi
suomen — finnois; Finnois; la langue finnoise
ruski — russe (ethnique, pas "de la Russie"); Russe (ethnique, pas "citoyen russe"); la langue russe
ukrainska — ukrainien; Ukrainien; la langue ukrainienne
nihon — japonais; Japonais; la langue japonaise
romale — tzigane; Tzigane; la langue tzigane
jamile romale gana — une belle chanson tzigane
Un conseil sur la façon de prononcer les noms propres:
Par exemple, il est recommandé de prononcer
Frans-jen
comme s’il était écrit
Fransa-jen.
La majorité des adjectifs se terminent par -e:
ou bien sont dérivés des substantifs par un modificateur -ney:
abyas — habitude
abyas-ney — habituel
interes — intérêt
interes-ney — intéressant
De plus, il y a des adjectifs qui se terminent par -an:
quelques uns se terminent par -ao (d'origine chinoise):
quelques uns se terminent par -im (d'origine arabe):
Aussi quelques suffixes des adjectifs (-ful, -lik, -shil, -val) se terminent-ils par une consonne:
Quelques adjectifs se terminent par -u ou -y:
On peut qualifier un objet en plaçant un nom avant un autre nom:
La particule -ney transforme les noms en adjectifs:
Sey feng es westa-ney. — Ce vent est occidental.
Les autres moyens pour qualifier un objet sont:
kanunes de lingwa — des lois de langue
2) utiliser la préposition "do" qui introduit une caractéristique spécifique ou un objet qui peut être décrit en plusieurs mots:
Les suffixes -ALE et -ARE ont une signification générale. Ils sont importés en LdP ensemble avec des mots européens communs (principalement abstraits) et ne sont pas productifs. Ces mots sont très rares parmi les mots les plus fréquents; on peut seulement mentionner les mots suivants:
sentra — centre
sentrale — central
Le suffixe -IKE (non accentué) forme des adjectifs à partir d’un substantif dont ils transmettent la signification:
Utilisées avec des substantifs qui se terminent par -a ou -ia, ces terminaisons sont supprimées. Pour les substantifs qui se terminent par -ika, la terminaison devient -ike:
Le suffixe-particule KE forme des adjectifs à partir de verbes ou de groupes de mots contenant des verbes. Avec des verbes polysyllabiques en -i, les traits d'union ne sont pas employés:
vidi — voir
vidike — concernant la vision, visuel
audi — entendre
audike — concernant l'audition, auditif
shwo — parler
shwo-ke — de la parole, oral
festi — fêter
festike — festif
gusti — avoir goût
gustike — gustatif
helpi — aider
helpike — auxiliaire
mucho-safari-ke gunsa — un travail comportant beaucoup de voyages
mucho-shwo-ke bashan — un discours diffus
sempre-snegi-ke meteo — un temps de chute de neige perpétuelle
shao-pluvi-ke klima — un climat de peu de pluie
hao-audi-ke musika — une musique qui est bonne à entendre, une bonne musique
hao-chi-ke fan — un aliment qui est bon à manger
hao-yusi-ke sikin — un couteau maniable
hao-lekti-ke kitaba — un livre qui est facile ou intéressant à lire
Le suffixe -TIVE signifie "faisant ou capable de faire". On l’ajoute à un verbe, puis -titive=>-tive, -sitive=>-sive:
nutri — nourir
nutritive — nutritif
akti — agir
aktive — actif
konvinsi — convaincre
konvinsive — convaincant
sugesti — suggérer
sugestive — suggestif
atrakti — attirer
atraktive — attrayant
exklusi — exclure
exklusive — exclusif
explosi — exploser
explosive — explosif
Le suffixe -LIK signifie "propre à, similaire par aspect ou caractère":
Le suffixe -FUL signifie "qui possede (surtout en grande quantité), plein de":
Le suffixe -BILE correspond à '-able, -ible':
Le suffixe -ISH signifie "dans une certaine mesure, plus ou moins, modérément". En utilisant ce suffixe, le -e final des adjectifs et le -a final des substantifs est supprimé; -ney => -nish:
interes-ney — intéressant
interes-nish — plus ou moins intéressant
hao — bon
haoish — passable
muhim — important
muhimish — d’une importance modérée
lenge — froid
lengish — frais (ex.: lengish meteo — temps frais)
gorba — bosse
gorbish — plus ou moins bossu
Remarque: "gorba-nish" (de "gorba-ney") est aussi possible, il a la même signification que "gorbish".
Le suffixe -SHIL signifie "tendant, enclin à, qui aime, qui a un penchant à":
kusi — mordre
kusishil — qui mord (ex.: kusishil doga — chien méchant)
fobi — avoir peur
fobishil — peureux, craintif
iri — être en colère, se fâcher
irishil — coléreux
shwo — parler
shwoshil — loquace
Le suffixe -VAL signifie "méritant, digne de, qui vaut la peine":
fidi — avoir confiance
Ela es fidival. — Elle est digne de confiance.
• La particule lo attribue à l’adjectif la signification "ce qui est, les choses qui sont":
Cette particule n’est pas utilisée s’il y a un autre qualifieur:
• Si l'adjectif se termine par -e, le changement de cette terminaison en -a produit un nom avec la signification "quelque chose ou quelqu'un caractérisé par cette qualité":
saje — sage
saja — un sage
jamile — beau ou belle
jamila — un bel homme ou une belle femme (jamilo un bel homme, jamilina une belle femme)
garibe — étranger
gariba — un étranger
konstante — constant
konstanta — une constante
absolute — absolu
absoluta — l'absolu
likwe — liquide
likwa — un liquide
mide — moyen
mida — milieu
niche — inférieur, bas
nicha — partie inférieure, bas, cul, dessous
Cette transformation ne peut être appliquée aux contractions des mots avec -ney (voir "Les contractions des mots avec -ney, -nem, -shem").
• L’utilisation du pronom wan ("individu, un, quelqu’un") produit un effet similaire:
Kapti-ney wan bu shwo-te nixa. — La personne attrapée n’a rien dit.
• Les adjectifs avec une terminaison plurielle, sont considérés comme des substantifs:
Koys go-te a desna, otres a lefta. — Quelques-uns sont partis vers la droite et les autres vers la gauche.
Om morta-neys gai shwo sol hao. — Ne dites que du bien des morts.
• La particule "la", au pluriel "las" (écrits avec un trait d’union), placée après un adjectif ou un participe peut être utilisée comme un substantivisateur ou une parole substitutive, pour éviter la répétition du substantif déjà utilisé:
Walaa dwa kitaba. Sey-la es hao e toy-la es buhao. — Voici deux livres. Celui-ci est bon. Celui-là est mauvais.
Généralement l’adjectif se place avant le substantif. Cependant, pour mettre en relief ou pour une connotation poétique, il peut être placé après le nom. On peut dire "Elle a de grands yeux bleus" comme
"Ela hev okos gran blu" ou
"Ela hev gran okos blu".
Le préfixe mah- et le suffixe -isi expriment "faire, rendre, transformer en":
Le préfixe fa- et le suffixe -ifi expriment "devenir, se faire":
Le suffixe -fai forme des verbes avec signification "être tel ou agir caractéristiquement":
podle — bas, vil, lâche
podlefai — se conduire lâchement, faire des bassesses
dule — tendre
dulefai — faire des tendresses
Pa sey dey, snega tro blanfai, es pyu hao tu ski kun okula do surya. — Dans cette journnée, la neige est trop blanche, c’est mieux de skier avec des lunettes de soleil.
• Il est acceptable de dériver des verbes des adjectifs par le suffixe -i, aux conditions que:
1) la signification du verbe soit claire du contexte;
2) on ne devrait pas dériver des substantifs en -a de tels verbes. Ces verbes peuvent être transitifs aussi bien qu'intransitifs. Exemples:
garme — chaud
lu garmi akwa — il chauffe de l’eau
akwa zai garmi — l’eau se chauffe
garming — chauffage, réchauffement
tayar — prêt, préparé, apprêté
Ela tayari sabahfan. — Elle prépare le déjeuner.
Fan zai tayari. — La nourriture se prépare.
tayaring — préparation
En cas d’ambigüité on utilise -isi, -ifi ou -fai.
• Les adverbes de manière sont formés à partir des adjectifs en remplaçant -e par -em:
klare clair — klarem clairement
glube profond — glubem profondément
Si l'adjectif se termine par une consonne, on ajoute -em:
santush satisfait, content — santushem avec satisfaction
latif aimable, affable, gentil — latifem aimablement, gentiment
Dans les autres cas l’adverbe a la même forme que l’adjectif:
• Des adverbes peuvent être dérivés de substantifs et verbes à l'aide de -nem (de -ney) et -shem (de -she):
rega — roi / reine
rega-ney — de roi, de reine, royal
rega-nem — royalement
ofensi — offenser
ofensi-ney — offensé
ofensi-nem — de manière offensée
ofensi-she — offensant
ofensi-shem — de manière offensante
respekti — respecter, estimer
respekti-she — respectueux
respekti-shem — avec respect, respectueusement
grumbli — gronder, ronchonner
grumbli-she — grondant
grumbli-shem — en grondant
ahfi — cacher
ahfi-shem — en secret, en cachette
• Les adverbes non-dérivés peuvent se terminer par n’importe quelle lettre:
• Voici quelques adverbes et prépositions spatials et temporels:
Les adverbes exprimant une position se terminent en –en (inaccentué) tandis que les autres utilisent des terminaisons diverses.
• Quelques adverbes sont des mots combinés:
• La préposition pa (de signification large) est une préposition adverbiale:
• Le comparatif des adverbes et des adjectifs est formé à l'aide des mots 'pyu' plus ('... kem' ... que) et 'meno' moins ('... kem' ... que); pour le superlatif l'on utilise les mots 'zuy' le plus et 'minim' le moins.
bade — mauvais
pyu bade — plus mauvais, pire
zuy bade — le pire
meno bade — mois mauvais
minim bade — le moins mauvais
Sey kamisa es pyu hao kem toy-la. — Cette chemise est meilleure que celle-là.
Ela es meno atenta-ney kem lu. — Elle est moins attentive que lui.
Es zuy muhim kwesta. — C’est la question la plus importante.
To es minim muhim. — Cela est le moins important.
Pyu hao tardem kem neva. — Mieux vaut tard que jamais.
Lu hev zuy shao mani. — Il a le moins d'argent.
Lo zuy hao es tu returni a dom. — Le mieux est de retourner à la maison.
• Le comparatif d’égalité:
Lu es sam riche kom ela. — Il est aussi riche qu’elle.
Se es sam muhim kom to. — Ceci est aussi important que cela.
• Pyu, meno, zuy et minim sont aussi des adverbes indépendants:
• Les adverbes "mucho" beaucoup et "shao" peu, en plus de formes comparatives régulières (pyu mucho, meno mucho, zuy mucho, minim mucho; pyu shao, zuy shao), ont aussi des formes courtes pyu, meno, maiste, minim:
"Maiste" est également un adjectif signifiant le plus grand, la plupart de:
• Les expressions comme "au plus vite", "le plus vite possible" sont exprimées par 'tanto... kom posible', 'zuy ... posible':
Shumi zuy shao posible. — Faites le moins de bruit possible.
Safara mus bi zuy lente posible. — Le voyage doit être le plus lent possible.
• Les expressions "plus..., plus", "moins..., moins" — "kem pyu... tem pyu...", "kem meno... tem meno...":
Kem pyu lao, tem pyu stupide. — Le plus vieux, le plus idiot.
Kem meno mani, tem meno problema. — Moins d'argent, moins de problèmes.
Le mot tem peut être utilisé aussi hors de la construction "kem...tem":
Es tem pyu ajibe ke... — C'est d'autant plus bizarre que...
25473 — dwashi-pet mil charsto-semshi-tri (mil, milion sont écrits séparément, les autres avec un trait d'union)
Ceux-ci sont formés avec l’aide de la particule -ney:
En remplaçant -ney par -nem l'on dérive la forme adverbiale:
• Par le suffixe -ka se forme un substantif en rapport avec le nombre correspondant. Par exemple, "petka" peut désigner le bus n°5 ou un billet de 5 euros, etc.
• Par le suffixe -fen se dérivent les formes fractionnelles:
Les nombres decimaux se prononcent à l’aide du mot koma (virgule):
On peut dire aussi "dwa koma semshi pet de stofen".
La substantivisation des nombres fractionnels:
Il y a aussi un mot spécial pour "demi":
• Le suffixe -ple pour les formes multiplicatives:
En forme adverbiale -plem:
• Le substantif après un nombre ne se pluralise pas:
• Les mesures s’expriment avant l’adjectif correspondant:
Sey mur es dwa metra gao. — Ce mur fait 2 mètres de haut.
Govo, pagi-ney shi yar bak! — Trupa grauli. — Nu bu fai dela om osta kel es shi yar lao! — "Un taureau payé il y a dix ans!" la meute a grondé. "Pourquoi se soucier d’os de dix ans d’âge?"
Dao fon Milano til Venezia es dwasto-semshi kilometra longe. — Le chemin de Milan à Venise est long de deux cent septante/soixante-dix kilomètres.
Les noms des jours de la semaine sont des composés d'un nombre et de la particule "di", lundi est compté comme le premier jour:
Pour les mois, on peut utiliser une forme composée ou bien la forme issue du Latin:
Les manières possibles pour exprimer la date:
La LdP tend à laisser les mots inaltérés, c’est pourquoi elle préfère utiliser des affixes avec un trait d’union ou des suffixes commençant par une consonne. Ce système permet de laisser la racine identifiable.
Il y a une particule augmentative gro-, une particule diminutive -ki (on écrit ces particules avec un trait d'union), de plus il y a un suffixe augmentatif "gron" et un suffixe diminutif "kin".
Les suffixes sont utilisés pour produire des notions qui diffèrent qualitativement du substantif de base:
denta — dent
dentagron — défense (d'éléphant)
barela — tonneau
barelakin — tonnelet
dao — voie
daokin — piste, sentier
kanal — canal
kanalkin — chéneau
kula — balle (d'arme à feu)
kulagron — boulet, obus
Quant aux particules, elles modifient la signification dans les limites d'une qualité donnée; l'on utilise gro- avant le mot modifié, -ki après lui:
Les suffixes sont utilisés pour dériver seulement à partir de substantifs, tandis que les particules peuvent être appliquées aussi aux autres parties du discours:
Il faut noter qu'il y a aussi un adverbe amplificateur "gro", donc on peut dire aussi: pri gro, chifan gro, pluvi gro.
"Gro" exprime une plus grande ampleur d'augmentation/intensification que "muy" (très):
Les particules peuvent aussi être appliquées aux noms propres, -ki peut exprimer amitié:
Jan — Jean
Jan-ki — Jeannot, Petit Jean
ney — la particule de génitif qui permet aussi de former des adjectifs; avec verbes désigne le participe passif; forme les nombres ordinaux. Ex.:
jen — homme / femme
jen-ney — humain
rude-fas-ney jen — une personne au visage rouge
gran-oko-ney gela — une fille aux grands yeux
yu-oli-ney idea — des idées de vous tous
vidi — voir
vidi-ney — (qui est) vu
tri — trois
tri-ney — troisième
nem — la forme adverbiale de -ney:
un-ney — premier
un-nem — premièrement
ofensi-ney — offensé
ofensi-nem — de manière offensée
she — marque le participe actif:
ofensi — offenser
ofensi-she — offensant
shem — la forme adverbial de -she:
ahfi-she — cachant
ahfi-shem — en secret, en cachette
dumi-she — pensant
dumi-shem — pensivement, avec réflexion
sha — suffixe d’acteur:
kapti — attraper
kapti-sha — (at)trappeur
kan — regarder
kan-sha — spectateur.
Dans les mots composés, le mot principal se place à la fin, après un mot qualificatif ou modificatif:
Le -e final d'adjectif peut être supprimé:
Pour les substantifs qui se terminent par Ca (où C est une consonne) l'on peut contracter Ca-ney => Ce et Ca-nem => Cem, par exemple:
Cependant, si "ney" exprime le génitif, la contraction n'est pas possible: mata-ney kitaba (pas "mate kitaba").
Pour les verbes polysyllabiques en -i l'on peut contracter Ci-ney => Cen et Ci-nem => Cem, par exemple:
S'il n'y a pas d'ambigüité, l'on peut aussi contracter Ci-shem => Cem:
ahfi-shem => ahfem
Les formes courtes sont données dans le dictionnaire entre parenthèses après les formes pleines.
Des noms d'amitié peuvent être construits en raccourcissant et en ajoutant -i:
Ces formes d'amitié diffèrent des formes avec le particule -ki, puisque ces derniers peuvent exprimer non seulement l'amitié mais aussi la "diminution" simple:
doga-ki peut signifier n'importe quel petit chien, tandis que dogi signifie le chien préféré.
ek- — indique que quelque chose a été fait seulement une fois ou subitement:
krai — crier
ek-krai — pousser un cri
en- — indique le commencement d’une action:
fa- — signifie "se faire, devenir":
syao — petit
fa-syao — devenir petit, diminuer
fuy- — préfixe péjoratif, exprimant le dégoût:
fuy-jen — une personne répugnante
fuy-gunsa — travail dégoutant
gin- — préfixe féminin:
Synonyme du suffixe -ina.
gro- — augmentatif:
hao — bon
gro-hao — excellent
haf- — demi, la moitié de:
mah- — signifie "faire, rendre, transformer":
hao — bon
mah-hao — améliorer
man- — préfixe masculin:
Synonyme du suffixe -o.
pro- — pour, en faveur de:
swa- — auto-, de soi:
shma- — préfixe péjoratif, dépréciatif:
stif- — "-âtre" dans noms de parenté:
bu — négation:
chauka-ney (chauke) — prudent
buchauka-ney (buchauke) — imprudent
de(s) — action contraire ("des" avant une voyelle):
sharji — charger (un arme, un accumulateur)
desharji — décharger
organisi — organiser
desorganisi — désorganiser
dus — "mauvais, méchant, mal, vilain, laid":
trati — traiter
dustrati — maltraiter
fama-ney — célèbre, renommé
dusfama-ney — de réputation mauvaise, tristement célèbre
meteo — temps atmosphérique
dusmeteo — un mauvais temps
taim — temps (période)
dustaim — mauvais jours; période de marasme
herba — herbe
dus-herba — mauvaise herbe
(avec un trait ici pour séparer "s" et "h")
ko — action ou état commun:
Si le mot commence par "o", on ajoute un trait d'union:
ko-operati — coopérer
kontra — contre-:
kontratoxin — contrepoison, antidote
kontrarevolusion — contre-révolution
mis — exprime une erreur:
no — antonyme:
pinchan — ordinaire
nopinchan — extraordinaire
pra — signifie:
pre — pré-:
ras — séparation, division en plusieurs parties, dispersion:
dai — donner
rasdai — distribuer
sendi — envoyer
rassendi — envoyer à la ronde; disséminer
lwo — tomber
raslwo — tomber en morceaux
ri — de nouveau:
sin — sans:
tra — à travers (du commencement jusqu’à la fin):
yun — utilisé avec des noms d'animaux, indique des jeunes animaux correspondants:
kota — chat
yunkota — chaton
bile — exprime la possibilité:
vidi — voir
vidibile — visible
chi — manger
chibile — mangeable
dan — indique un conteneur:
nayu — beurre
nayudan — pot de beurre
sukra — sucre
sukradan — sucrière
kalam — plume à écrire, crayon
kalamdan — plumier
mani — argent, monnaie
manidan — porte-monnaie, bourse
em — suffixe des adverbes:
pinchan — ordinaire
pinchanem — ordinairement
er — indique celui qui fait l’action:
lekti — lire
lekter — lecteur (personne ou dispositif)
fen — forme des fractionnels:
ful — "qui possède (surtout en grande quantité), plein de":
guan — "institution, établissement":
ifi — "se faire, devenir":
iri — être en colère
irifi — se mettre en colère
klare — clair
klarifi — se clarifier
(i)ka — "objet, chose concrète". Dans les adjectifs qui se terminent par -e et dans les substantifs terminés par -a, cette voyelle finale est remplacée par -ika; dans d’autres cas on ajoute -ka. Dans les verbes monosyllabiques en -i, -ika est ajouté avec un trait d'union:
ski — skier
ski-ika — quelque chose en rapport avec le ski
plei — jouer
pleika — joujou, jouet
ike — (non accentué) forme des adjectifs à partir d’un substantif dont ils transmettent la signification:
harmonia — harmonie
harmonike — harmonieux
historia — histoire
historike — historique
Utilisées avec des substantifs qui se terminent par -a ou -ia, ces terminaisons sont supprimées. Pour les substantifs qui se terminent par -ika, la terminaison devient -ike:
ina — suffixe féminin:
doga — chien/chienne
dogina — chienne
Synonyme du préfixe gin-.
inka — "une petite partie de quelque chose". Utilisé avec des substantifs qui se terminent par -a ou -ia, ces terminaisons sont supprimées:
snega — neige
sneginka — cristal de neige
pan — pain
paninka — miette de pain
ish — "dans une certaine mesure, plus ou moins, modérément". En utilisant ce suffixe, le -e final des adjectifs et le -a final des substantifs est supprimé; -ney => -nish:
interes-ney — intéressant
interes-nish — plus ou moins intéressant
hao — bon
haoish — passable
isi — "faire, rendre, transformer":
iri — être en colère
irisi — mettre en colère
klare — clair
klarisi — clarifier
Quand le suffixe est utilisé avec des substantifs qui se terminent par "-ia", cette terminaison doit être supprimée:
ista — indique une personne en relation avec la doctrine, la philosophie ou profession:
(i)taa — forme des substantifs abstraits à partir d'adjectifs:
lik — "propre à, similaire par aspect ou caractère":
lok — "endroit, lieu":
menga — indique une multitude, un amas d’objets uniformes:
nesa — forme des substantifs abstraits à partir d'adjectifs:
nik — indique un trait caractéristique d'une personne. (En dérivation, la voyelle finale éventuelle du mot peut être supprimée.)
o — suffixe masculin:
amiga — ami/amie
amigo — ami
Synonyme du préfixe man-.
ple — forme des multiplicatifs:
sa — suffixe à signification générale, qui forme une partie des pronoms "koysa" quelque chose, "enisa" n'importe quoi et des substantifs à partir des verbes de type 2:
gun — travailler
gunsa — travail
jan — savoir, connaître
jansa — connaissance
shil — "tendant, enclin à, qui aime, qui a un penchant à":
shwo — parler
shwoshil — loquace
fobi — avoir peur
fobishil — peureux, craintif
-te (avec un tiret) — indique le temps passé:
val — "méritant, digne de, qui vaut la peine":
yuan — "employé, fonctionnaire, travailleur, membre d'une organisation":
Les préfixes anti-, arki-, auto-, bi-, ex-, mono-, multi-, poli-, pseudo-, retro- se retrouvent dans le vocabulaire scientifique et technique et gardent leur signification internationale. On les écrit sans trait d'union.
A
1) preposition of aim, direction, "to":
2) dative case preposition, "to":
Afte
After (in temporal as well as spatial meaning); in (in temporal meaning):
Al
1) with verbs denotes simultaneity of actions (= "verb+yen"):
2) introduces current circumstances, situation, denotes simultaneity:
Along
Along:
Aus
(preposition and adverb) out (of):
1) expresses movement outwards:
2) denotes material:
botela aus glas — bottle made of glass, glass bottle
Ausen
(preposition and adverb) outside (at what place?), beyond the limits of:
Avanen
(preposition and adverb) ahead (of):
Baken
(preposition and adverb) behind (at what place?):
Bay
1) introduces a means or tool, "by", "with", "by means of":
bay to ke — in that, by the fact that:
Ais farki fon akwa bay to ke it es twerde. — Ice differs from water in that it is solid.
2) refers to doer or author:
Bifoo
Before (in temporal as well as spatial meaning):
Bikos
Because (= por ke).
Bli
(preposition and adverb) near, nearby, beside, close by:
Dabe
In order to, in order that:
Dank a
Thanks to:
De
The preposition of genitive case, "of":
The preposition may also denote an amount or portion of something:
tasa de chay — a cup of tea (but 'tasa chay' is also acceptable)
Depos
Since, starting from, for (in temporal meaning):
Do
Preposition introducing a specific characteristic, distinctive feature, or purpose of object:
Duran
During:
E
And:
See i
Ewalaa
(coordinating conjunction introducing new, often little expected circumstances):
Me zin shop ewalaa may amiga zai kupi pan. — When I entered the shop, I saw that my friend was buying bread.
Pa un dey saja zai prei, ewalaa orla pasi, mah-lwo maus inu saja-ney handas. Saja ofni okos, ewalaa ye maus in handas. — One day when the sage was praying, an eagle happened to pass by and the eagle dropped a mouse in the hands of the sage. The sage opened his eyes, and there was a mouse in his hands.
Exepte
Except:
oli exepte me — everyone except me
Fo
For:
1) indicates the object, aim, or purpose of an action or activity:
2) indicates duration or a specific time:
Fon
From:
I
"i… i..." — "both... and...":
(adverb)
too, also (relates to the following word)
In
In:
1) refers to place:
Nu jivi in Rusia. — We live in Russia.
2) refers to time:
3) expresses other meanings:
Inen
(preposition and adverb) inside, within:
Inplas
instead (of), in place (of):
Inter
between:
Inu
(preposition and adverb) into:
Kontra
(preposition and adverb):
1) against, contrary to:
kontra may vola — against my will
2) opposite, in front of (in space):
Dom es kontra. — The house is on the opposite side.
3) against (contact from an opposite direction):
apogi kontra mur — lean against the wall
(prefix):
Krome
Besides:
Kun
With, along with:
Malgree
In spite of.
Miden
Amid, in the middle; among:
Nich
(preposition and adverb) down(wards):
Nichen
(preposition and adverb) down (at what place?), at the lower part of:
Obwol
Though, although:
Obwol me jan urba aika hao, sey plasa, me totem bu jan it. — Although I know the city quite well, this place is completely unknown to me.
Oda (the short form is 'o')
Or:
"oda... oda..." — "either... or..."
Of
Indicates that a mechanism or connection is off:
Om
About, concerning, on (refers to the subject of activity):
On
On:
1) indicates that something is on a surface:
on tabla — on the table
2) indicates that a mechanism or connection is on:
Pa
Preposition of wide meaning, often can be used instead of other prepositions:
1) indicates place, time (at, on, in):
2) introduces an adverbial phrase:
Per
Per, for each (every):
Po
Refers to distribution in portions:
Por
Due to, because of:
Pro
Pro, in favor of:
Li es pro guverna. — They support government.
Pur
1) For, in exchange for:
2) for, in place of:
Lu chifan pur tri jen. — He eats for two men.
Relatem
In relation to:
Lu es neutrale relatem sey kwesta. — He is neutral in relation to this question.
Segun
According to, in accordance with:
Segun ke — as, in proportion as:
Segun ke presa fa-syao, volum fa-gran. — As pressure diminishes, the volume grows.
She
At -'s house/place, with. Corresponds to the French chez, indicating:
1) abode:
2) land, country:
3) author:
she Homer — in Homer
4) found in/among (person or animal):
Sin
Without:
sin me — without me
Sirke
Approximately, about, around:
Sirkum
(preposition and adverb) around:
Sobre
Above, over:
Sub
Under:
Til
Till, until:
Tra
Through; over, across, to (on) the other side of:
Uupar
(preposition and adverb) up(wards):
Uuparen
(preposition and adverb) up (at what place?); at the upper part of:
Versu
Towards:
Via
Via:
Greetings like Good day! have a similar structure in LdP:
Any major greetings from major languages are also acceptable:
Many of these greetings are also used to say goodbye.
Adyoo
Goodbye! Adieu!
shwo adyoo — to say goodbye
Aa!
An exclamation of understanding, recognition:
Written with two letters for distinction from the conjunction "a" (but pronounced the same way).
Afsos!
Alas!
Ah!
Ah!
Ahaa!
Aha!
Ay!
Ouch!
Ba
Imperative particle:
Danke
Thank you.
Den
Accusative particle, used in the case of inverted word order:
Hay
May, let (wish; leave):
Hey!
Hey! (calling for another's attention)
Hi
An emphatic particle, emphasizing the previous word; it is pronounced with a certain stress:
Me hi zwo-te se. — It's me who did it.
Ela ve go dar hi. — It's there that she will go.
Hm
Hm, ahem.
Huraa!
Hurrah!
Fuy
1) fie, faugh
2) a prefix of distaste, disgust:
fuy-jen — a nasty, repulsive person
Kamon!
Come on!
Ku
An interrogative particle at the end of a sentence or directly after the word to which it relates:
Magari
I wish, if only:
Magari ta lai! — If only he would come!
Non
No:
Non, me bu go. — No, I am not going.
Ob
1) An interrogative particle at the beginning of a sentence
2) whether, if:
Oo
1) Oh (an exclamation expressive of surprise, pain, pleasure, etc.):
2) O (marks address):
Hay fortuna go kun yu, oo Shefa de wulfas! — Good luck go with you, o Chief of the Wolves!
Written with two letters for distinction from the conjunction "o" or.
Shsh!
Hush! Sh!
Swaagat!
Welcome!
Swasti!
Good luck! May fortune favour you! Everything good to you!
Tfu!
Ptooey!
Uf!
An exclamation expressing tiredness or relief, appeasement:
Viva
Long live!
Viva unitaa de Arda! — Long live the unity of the Earth!
Walaa
Wek
1) Away, off:
2) Starting signal:
Un, dwa, tri, wek! — One, two, three, go!
Wel
Well (interjection):
Wel, e poy? — Well, what next?
Wel, wel... me bu jan kwo shwo. — Well, well... I don't know what to say.
Ya
1) Yes (affirmative interjection).
2) Emphatic particle, "you know", "indeed":
Yok
There is no, not available:
Mani yok! — I have no money! No money available.
Problema yok! — No problem!
"Yok" is placed after the object under discussion and used when its absence/unavailability is stressed.
Word order is direct:
subject — predicate — object.
This is natural for a language without case endings:
"lu vidi yu" means something quite different than "yu vidi lu".
An accusative particle "den" placed before the object makes it possible to change its place, e. g. for the sake of emphasis:
Pronouns in unstressed form before verbs, as in Romance languages (e. g. "je t"aime"), are not used in LdP.
There are two interrogative particles. One of them (ob) is placed at the beginning of an interrogative sentence, the other (ku) at the end or directly after the word to which it relates. It is practical to use "ob" with longer sentences and "ku" with shorter ones:
Yu lai ku? — Will you come?
Me lai, hao ku? — I'll come, OK?
The particle "ob" also plays the role of the conjunction "whether":
Me bu jan, ob lu es in dom. — I don't know whether he is at home.
While ob relates to the whole clause, ku may shift the interrogative emphasis to the word that stands before it:
Yu bu gun! — Me ku bu gun? You don"t work! — Who, me?
There is one more variant of building interrogative sentences: you repeat a verb placing the negative particle "bu" in the middle:
Ye-bu-ye koy idea? — Are there any ideas?
There is no necessity to use special pronouns (as "anything" instead of "something" in English questions). A question word like "kwo" what or "kwel" which may be placed at the beginning of interrogative sentence, although it may not be the subject:
Kwo yu dumi om to? — What do you think about it?
Subject-predicate inversion is allowed only in the case of "es":
Wo es may kalam? — Where is my pen?
The expression "isn't it?" is "bu ver?":
Es hao filma, bu ver? — It's a good film, isn't it?
The negative particle "bu" is used in negative sentences:
Multiple negations are allowed:
Lu bu samaji nixa. — He doesn't understand anything.
When building compound sentences, the subject and predicate of each clause should be clearly marked off. There should not be infinitive phrases:
Me he vidi ke lu stan dar (not "Me he vidi lu stan dar"). — I saw him standing there.
One of the ways of building a sentence is to mention the key word of your idea (topic) and then to comment on it:
Sey aksham, ob yu sal go a koylok? — Are you going to go anywhere this evening?
Impersonal sentences do not have a subject:
Bikam-te klare ke treba akti kway. — It became clear that one should act quickly.
Sembli ke problema fo diskusi yok. — It seems that there are no problems to discuss.
Lai-te a may kapa ke... — It came to my mind that....
The optional particles ti and na are used to delimitate semantic groups. Ti is a marker of a noun group, na marks an end of a semantic group:
Oli gwerjen kel akompani-te shefa na he tabahi. — All the warriors that accompanied the chief have perished.
The construction ti... na allows to place subordinate clauses before a noun:
Me bu yao diskusi ti yu shwo na kwesta. — I don"t want to discuss the question that you mention.
The first element ti may be dropped if no ambiguity arises:
Me dumi na kwesta. — The question I am thinking about.
Eventi pa septemba na konferensa. — The conference to take place in September (or: The conference that has taken place in September).
A modifying group (containing subject) may be placed after a noun and "ke":
Jen ke me shwo. — The man I am talking about.
Dao ke yu go — The way you are going.
The constructions with ti... na and ke let us avoid subordinating conjunctions.
Separated with commas are:
1) homogeneous parts of the sentence
2) various parenthetical or explanatory clauses. Separation of subordinate clauses is optional.
The End