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Herbert Wels. Buvidibil jen. 1

Herbert Wells. L'Homme Invisible.

Herbert Wells. El hombre invisible

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Chapitre 1.
UN ÉTRANGE VOYAGEUR
Chapta 1.
STRAN MAN LAI
Capítulo 1.
La llegada del hombre desconocido
buvidibil = buvidibile
stran = strane
L'étranger arriva en février, par une matinée brumeuse, dans un tourbillon de vent et de neige. Il venait, à pied, par la dune, de la station de Bramblehurst, portant de sa main cou-verte d'un gant épais, une petite valise noire. Il était bien enve-loppé des pieds à la tête, et le bord d'un chapeau de feutre mou ne laissait apercevoir de sa figure que le bout luisant de son nez. La neige s'était amoncelée sur ses épaules, sur sa poitrine ; elle ajoutait aussi une crête blanche au sac dont il était chargé. Il entra, chancelant, plus mort que vif, dans l'auberge, et, posant à terre son bagage : Gariba lai in ran februar, pa un hima-dey, tra drangi-she snega-storma - laste snegalwosa de yar. Ta pedi tra uuparlok fon ferdao stasion Swatberilok al porti un syao swate bavul in handa do grose ganta. Ta es kuten fon kapa til pedas, e borda de suy felta-ney shapa ahfi ol fas exepte glan-she nos-nok. Snega fa-montoni on suy plechas e sina, on bavul toshi ye blan kresta. Hili-yen, al sta hampi morti-she por lenga e fatiga, ta zin gastaguan "Garijen e kaval" e mah-lwo suy bavul. El desconocido llegó un día huracanado de primeros de febrero, abriéndose paso a través de un viento cortante y de una densa nevada, la última del año. El desconocido llegó a pie desde la estación del ferrocarril de Bramblehurst. Llevaba en la mano bien enguantada una pequeña maleta negra. Iba envuelto de los pies a la cabeza, el ala de su sombrero de fieltro le tapaba todo el rostro y sólo dejaba al descubierto la punta de su nariz. La nieve se había ido acumulando sobre sus hombros y sobre la pechera de su atuendo y había formado una capa blanca en la parte superior de su carga. Más muerto que vivo, entró tambaleándose en la fonda Coach and Horses y, después de soltar su maleta, gritó: ran = rane


swatberi - mûron / zarza




felta - feutre / fieltro




garijen - cocher / cochero
« Du feu, s'écria-t-il, du feu, par charité ! Une chambre et du feu ! » - Agni! - ta krai. - Pa nam de karitaa! Shamba e agni! «¡Un fuego, por caridad! ¡Una habitación con un fuego!»
Il frappa de la semelle, secoua dans le bar la neige qui le couvrait, puis suivit Mme Hall dans le petit salon pour faire ses conditions. Sans autre préambule, et jetant deux souverains sur la table, il s'installa dans l'auberge. Ta tompi e weksheiki snega fon swa in bar, poy sekwi madam Hol inu salon, dabe fai kontrakta. Dela ladi kway: para sovrin es lansen on tabla, e ta en-habiti in gastaguan. Dio unos golpes en el suelo y se sacudió la nieve junto a la barra. Después siguió a la señora Hall hasta el salón para concertar el precio. Sin más presentaciones, una rápida conformidad y un par de soberanos sobre la mesa, se alojó en la posada. weksheiki koysa - sheiki koysa wek
Mme Hall disposa le feu et alla préparer le repas de ses propres mains. Un hôte s'arrêtant à Iping en hiver, c'était une aubaine dont on n'avait jamais entendu parler. Et encore un hôte qui ne marchandait pas ! Elle était résolue à se montrer digne de sa bonne fortune. Dès que le jambon fut bien à point, dès que Millie, la lymphatique servante, eut été un peu réveillée par quelques injures adroitement choisies, l'hôtesse apporta nappes, assiettes et verres dans la salle et commença de mettre le couvert avec le plus d'élégance possible. Madam Hol mah agni jal e lyu ta dar, duran ke ela go tayari chifansa fo ta bay swa-ney handas. Un gasta stopi-she in Aiping al hima, yoshi bu prais-disputnik, es bu-gwo-audi-ke fortuna. Ela resoluti diki ke ela meriti tal hao kisma. Wen bekon es hampi tayar, e afte ke Mili, elay mlan servi-sha, es ajilisen bay kelke kushalem selekten expresa de bicha, ela porti tablakovra, pyata e glasa inu salon. Dar ela begin bepon tabla kun zuy-ney shik. La señora Hall encendió el fuego, le dejó solo y se fue a prepararle algo de comer. Que un cliente se quedara en invierno en Iping era mucha suerte y aún más si no era de ésos que regatean. Estaba dispuesta a no desaprovechar su buena fortuna. Tan pronto como el bacon estuvo casi preparado y cuando había convencido a Millie, la criada, con unas cuantas expresiones escogidas con destreza, llevó el mantel, los platos y los vasos al salón y se dispuso a poner la mesa con gran esmero.



resoluti - sta resolute

ajilisen - ajilisi-ney
selekten - selekti-ney

bepon tabla - dresser la table / poner la mesa
Quoique le feu brûlât vivement, elle consta-ta, non sans surprise, que le voyageur conservait toujours son chapeau et son manteau, et, regardant par la fenêtre la neige tomber dans la cour, se tenait de manière à dissimuler son vi-sage. Ses mains toujours gantées étaient croisées derrière son dos. Il paraissait perdu dans ses réflexions. Elle remarqua que la neige fondue qui saupoudrait encore ses épaules, tombait goutte à goutte sur le tapis. Agni zai jal ajilem, bat visiter, pa elay surprisa, haishi bu he depon shapa e palto. Ta zai stan al bey versu ela e zai kan tra winda den lwo-she snega in korta. Suy handas, haishi in gantas, es hunten pa bey, e ta sembli gro-dumi. Ela merki ke resta de snega on ta-ney plechas tau e guti on elay tapis. La señora Hall se sorprendió al ver que el visitante todavía seguía con el abrigo y el sombrero a pesar de que el fuego ardía con fuerza. El huésped estaba de pie, de espaldas a ella, y miraba fijamente cómo caía la nieve en el patio. Con las manos, enguantadas todavía, cogidas en la espalda, parecía estar sumido en sus propios pensamientos. La señora Hall se dio cuenta de que la nieve derretida estaba goteando en la alfombra y le dijo:


hunten - hunti-ney


tau - fondre / derretirse
« Voulez-vous me permettre, monsieur, dit-elle, de prendre vos effets, pour les mettre à sécher dans la cuisine ? - Ob me mog pren yur shapa e palto, sinior? – ela shwo. – Me ve suhisi li hao in kukishamba. -Me permite su sombrero y su abrigo para que se sequen en la cocina, señor?
– Non », répondit l'autre sans se retourner. - Non, - ta shwo sin turni. -No -contestó éste sin volverse.
N'étant pas sûre d'avoir bien entendu, elle allait répéter sa question, quand il retourna la tête et, la regardant : Ela dumi ke ela misaudi e yao repeti kwesta. Bat gariba turni kapa e kan ela sobre plecha. No estando segura de haberle oído, la señora Hall iba a repetirle la pregunta. Él se volvió y, mirando a la señora Hall de reojo, dijo con énfasis:
« Je préfère les garder », ajouta-t-il nettement. Mme Hall observa qu'il portait de grosses lunettes bleues, avec des verres sur le côté à angle droit, et que d'épais favoris, répandus sur le col de son vêtement, empêchaient de rien voir de ses joues ni de son visage. - Me preferi bu depon li, - ta shwo kun emfasa. Ela merki ke ta porti gran blu okula do klosen borda e ke ta hev dense wanga-har kel totem ahfi wangas. -Prefiero tenerlos puestos. La señora Hall se dio cuenta de que llevaba puestas unas grandes gafas azules y de que por encima del cuello del abrigo le salían unas amplias patillas, que le ocultaban el rostro completamente.

wanga-har - favoris / patillas
« Très bien, monsieur, comme il vous plaira… Dans un moment la pièce sera plus chaude. » - Muy hao, sinior, - ela shwo. - Kom yu yao. Shamba sun warmifi. -Como quiera el señor -contestó ella-. La habitación se calentará en seguida.
Il ne répliqua pas et se détourna de nouveau. Mme Hall, sentant ses avances inopportunes, acheva lestement de dresser la table et s'empressa, en trottinant, de sortir. Quand elle revint, son hôte était toujours là, debout, immobile comme une statue de pierre, faisant le gros dos, le collet relevé, le bord du chapeau rabattu et dégouttant, la figure et les yeux complètement cachés. Elle servit d'un geste important les œufs au jambon et cria, plutôt qu'elle ne dit : Ta fai nul jawaba e wekturni fas fon ela snova. Madam Hol senti ke elay kunshwo-proba es nobyen-taim-ney, pon reste tabla-kosa pa kway stakato e fliti aus shamba. Wen ela returni, ta haishi zai stan dar, kwasi jen aus ston, al gorben bey, uuparisen kolar e nichisen mokre shapa-borda kel ahfi suy fas e aures totem. Ela pon omlet kun bekon on tabla aika lautem e pyu-nem voki kem shwo: Sin contestar, apartó de nuevo la vista de ella, y la señora Hall, dándose cuenta de que sus intentos de entablar conversación no eran oportunos, dejó rápidamente el resto de las cosas sobre la mesa y salió de la habitación. Cuando volvió, él seguía allí todavía, como si fuese de piedra, encorvado, con el cuello del abrigo hacia arriba y el ala del sombrero goteando, ocultándole completamente el rostro y las orejas. La señora Hall dejó los huevos con bacon en la mesa con fuerza y le dijo:




gorben - gorbi-ney
uuparisen - uuparisi-ney
nichisen - nichisi-ney
« Votre déjeuner est prêt, monsieur ! - Yur middeyfan es serviren, sinior. -La cena está servida, señor.
– Merci », répondit aussitôt l'étranger. Mais il ne bougea pas jusqu'à ce qu'elle eût refermé la porte sur elle. Alors seulement il fit volte-face et s'approcha de la table avec une certaine impatience. - Danke, - ta shwo pa same taim, bat bu muvi til ke ela klosi dwar. Dan ta ek-turni e lai a tabla kun nosabra. -Gracias -contestó el forastero sin moverse hasta que ella hubo cerrado la puerta. Después se avalanzó sobre la comida en la mesa.
Comme elle arrivait à la cuisine, en passant derrière le comptoir, Mme Hall entendit un bruit renouvelé à intervalles réguliers : tac, tac, tac, cela se répétait toujours ; c'était le bruit d'une cuiller tournant dans un bol. Al ke ela go baken bar versu kukishamba, ela audi suon kel repeti regularem. Laik chirk-chirk-chirk, es suon de chiza kel gei virti kway in kopa. Cuando volvía a la cocina por detrás del mostrador, la señora Hall empezó a oír un ruido que se repetía a intervalos regulares. Era el batir de una cuchara en un cuenco.
laik - onomatopoeic marker
« Ah ! cette fille ! s'écria-t-elle. Là ! j'ai tout à fait oublié la moutarde. C'est sa faute : pourquoi est-elle toujours si lente ? » - Ah sey gela! – ela shwo. – Walaa! Me ga fogeti. Longtaimnik! «¡Esa chica!, dijo, «se me había olvidado, ¡si no tardara tanto! ».
Et, tout en achevant elle-même de battre la moutarde, elle lança vers Millie quelques aménités sur les inconvénients de l'indolence. « N'avait-elle pas de ses mains préparé les œufs et le jambon, mis le couvert, et tout fait en somme, tandis que Millie, mon Dieu ! mon Dieu ! n'avait réussi qu'à l'empêcher de servir la moutarde ! Et cela, avec un nouvel hôte, qui montrait l'inten-tion de séjourner ! » Alors l'hôtesse remplit le moutardier et, le plaçant avec cérémonie sur le plateau à thé, noir et or, elle le porta dans le salon. E ela selfa fini mixi sinap, al fai kelke worda-ney pika a Mili por suy tro-ney lentitaa. Ela selfa ya he kuki omlet e bekon, he bepon tabla, he zwo olo, duran ke Mili (shma-helper!) sol he deri sinap. E lu es ya nove gasta kel yao resti! Poy madam Hol fulisi sinapdan, pon it, kun sertene solemnitaa, on swate-golde chay-talam, e porti it inu salon. Y mientras acabó ella de batir la mostaza, reprendió a Millie por su lentitud excesiva. Ella había preparado los huevos con bacon, había puesto la mesa y había hecho todo mientras que Millie (¡vaya una ayuda!) sólo había logrado retrasar la mostaza. ¡Y había un huésped nuevo que quería quedarse! Llenó el tarro de mostaza y, después de colocarlo con cierta majestuosidad en una bandeja de té dorada y negra, la llevó al salón.
Elle frappa et entra tout de suite. Aussitôt l'étranger fit un mouvement rapide : elle n'eut que le temps d'entrevoir un objet blanc qui disparaissait derrière la table ; le voyageur avait l'air de ramasser quelque chose sur le parquet. Ce n'est qu'après avoir déposé son plateau qu'elle remarqua que pardessus et chapeau avaient été ôtés et placés sur une chaise devant le feu. Une paire de souliers mouillés menaçait de la rouille son garde-feu en acier. Elle s'avança résolument vers cette défroque, et, d'un ton qui n'admettait pas de refus : Ela tuki e zin tuy. Al to visiter fai kway muva, e ela apena ek-vidi koysa blan desapari-she baken tabla. Sembli kwasi ta he pren-lifti koysa fon poda. Ela tuki-pon sinap on tabla e dan merki, ke depon-ney palto e shapa zai lagi on stula bli agni e ke para mokre buta stan on stal-ney grata, ugrosi-yen rujisi it. Ela go a sey kosas resolutem. Llamó a la puerta y entró. Mientras lo hacía, se dio cuenta de que el visitante se había movido tan deprisa que apenas pudo vislumbrar un objeto blanco que desaparecía debajo de la mesa. Parecía que estaba recogiendo algo del suelo. Dejó el tarro de mostaza sobre la mesa y advirtió que el visitante se había quitado el abrigo y el sombrero y los había dejado en una silla cerca del fuego. Un par de botas mojadas amenazaban con oxidar la pantalla de acero del fuego. La señora Hall se dirigió hacia todo ello con resolución, diciendo con una voz que no daba lugar a una posible negativa:
« Maintenant, sans doute, je puis prendre tout cela pour le faire sécher. - Me opini ke nau me mog pren li fo suhisi, - ela shwo pa vos kel toleri nul objeta. -Supongo que ahora podré llevármelos para secarlos.
– Laissez le chapeau ! » répondit le visiteur d'une voix sourde. En se retournant, elle vit qu'il avait levé la tête et qu'il la fixait. - Lyu shapa, - visiter shwo pa gluhe vos. Al turni ela en-vidi ke ta zai sidi rektem e zai kan ela. -Deje el sombrero-contestó el visitante con voz apagada. Cuando la señora Hall se volvió, él había levantado la cabeza y la estaba mirando.
Pendant une minute, elle le considéra fixement, trop surprise pour dire un mot. Duran un minuta ela stan al kan ta bay gro-okos, tro surprisen fo shwo. Estaba demasiado sorprendida para poder hablar.
Il tenait un linge blanc, une serviette apportée par lui, sur la partie inférieure de sa figure, de façon que sa bouche et ses mâchoires fussent complètement cachées : cela expliquait le timbre assourdi de sa voix. Mais ce n'était pas cela qui étonnait le plus Mme Hall. En effet, tout le front du voyageur, au-dessus des lunettes bleues, était couvert d'un bandeau blanc, un autre bandeau, appliqué sur les oreilles, ne laissait pas apercevoir le moindre bout de visage, si ce n'est un nez rouge et pointu, toujours aussi rouge et luisant que tout à l'heure, à l'arrivée. L'homme portait une jaquette de velours foncé, avec un large collet noir, relevé autour du cou et laissant passer une ligne de linge. La chevelure, épaisse et brune, qui s'échappait au hasard, en petites queues, en petites cornes singulières, de dessous les deux bandeaux croisés, donnait à la physionomie l'aspect le plus étrange que l'on pût imaginer. Cette tête, enveloppée, emmitouflée, était si différente de ce qu'avait prévu Mme Hall que celle-ci, pendant un moment, demeura pétrifiée. Ta zai teni koy blan kapra - es serveta ke ta he bringi kunem - bifoo nicha de fas, ahfi-yen muh e jabras. Se hi bin kausa de vos-ney gluhenesa. Bat madam Hol es astonen bay otre kosa. Gariba-ney ol frenta sobre blu okula es kovren bay blan bandaja, yoshi otre bandaja kovri aures, also nul pes de fas es exposen exepte rose agude nos. Nos es sam rose e glan-she kom al ke ta yus lai-te. Ta porti tume-brun bahmal jaka, kel-ney gao swate kolar do linkapra pa inen-taraf es uuparisen sirkum galsa. Dense swate har chu pa no-ordina inter krosi-she bandaja e ragi pa stran chuf, lo kel mah ta aspekti gro-ajibem. Sey kuti-ney e bandaji-ney kapa es tanto nosimile a kwo ela expekti ke duran kelke taim ela resti sinmuva-ney. Él sujetaba una servilleta blanca para taparse la parte inferior de la cara; la boca y las mandíbulas estaban completamente ocultas, de ahí el sonido apagado de su voz. Pero esto no sobresaltó tanto a la señora Hall como ver que tenía la cabeza tapada con las gafas y con una venda blanca, y otra le cubría las orejas. No se le veía nada excepto la punta, rosada, de la nariz. El pelo negro, abundante, que aparecía entre los vendajes le daba una apariencia muy extraña, pues parecía tener distintas coletas y cuernos. La cabeza era tan diferente a lo que la señora Hall se habría imaginado, que por un momento se quedó paralizada.








bahmal - velours / terciopelo
Lui, n'écartait point sa serviette ; il continuait à la tenir sous son nez, ainsi qu'elle le voyait maintenant, d'une main gantée de marron, et, de ses verres impénétrables, il la regardait. Ta bu mah-wek serveta bat kontinu teni it, kom ela vidi nau, bay handa in brun ganta, e kontinu kan ela bay butralasike blu okula. Él continuaba sosteniendo la servilleta con la mano enguantada, y la miraba a través de sus inescrutables gafas azules. tralasi - laisser passer / dejar pasar
butralasike - imperméable / impermeable, impenetrable
« Laissez le chapeau ! » répétait-il, parlant indistinctement à travers sa serviette blanche. - Lyu shapa, - ta snova shwo al trai pronunsi klarem tra blan trapa. -Deje el sombrero -dijo hablando a través del trapo blanco.
Les nerfs de Mme Hall commençaient à se remettre de la secousse éprouvée. Elle laissa le chapeau sur la chaise auprès du feu. Nervas de madam Hol begin defai shok. Ela pon shapa on stula bli agni. Cuando sus nervios se recobraron del susto, la señora Hall volvió a colocar el sombrero en la silla, al lado del fuego.
« Je ne savais pas, monsieur, que… que… » Et elle s'arrêta, tout embarrassée. - Me bu jan-te, sinior, - ela begin, - ke... Ela stopi konfusi-nem. -No sabía..., señor -empezó a decir, pero se paró, turbada.
Ses regards allaient alternativement d'elle à la porte. - Danke, - ta shwo lengem al kan nau ela, nau dwar signifafulem. -Gracias -contestó secamente, mirando primero a la puerta y volviendo la mirada a ella de nuevo.
« Je vais les faire bien sécher tout de suite », dit-elle en sor-tant de la pièce avec les vêtements. Elle lança un dernier coup d'œil vers cette tête emmaillotée de blanc, vers ces lunettes sans expression ; la serviette cachait toujours la figure. Elle frissonna un peu quand elle eut fermé la porte derrière elle, et son visage exprimait bien toute sa surprise, toute sa perplexité. - Me sal suhisi li hao, sinior, tuy, - ela shwo e porti klaida aus shamba. Pa dwar ela snova kan ta-ney blan-kuti-ney kapa e blu okula; bat ta haishi zai kovri fas bay serveta. Al klosi dwar ela tremi idyen, e elay myen evidenti perplexitaa. -Haré que los sequen en seguida -dijo llevándose la ropa de la habitación. Cuando iba hacia la puerta, se volvió para echar de nuevo un vistazo a la cabeza vendada y a las gafas azules; él todavía se tapaba con la servilleta. Al cerrar la puerta, tuvo un ligero estremecimiento, y en su cara se dibujaban sorpresa y perplejidad.
« Non, jamais je n'ai… », dit-elle tout bas. Elle retourna tout doucement à la cuisine, trop préoccupée pour demander à Millie ce que celle-ci fricotait juste à ce moment. "Me nulves... - ela hamsi. - Walaa dela!" Ela go inu kukishamba ga kyetem e iven bu kwesti Mili om kwo ela lentefai pa sey ves. «¡Vaya!, nunca...» iba susurrando mientras se acercaba a la cocina, demasiado preocupada como para pensar en lo que Millie estaba haciendo en ese momento.
Le voyageur s'assit et tendit l'oreille au bruit des pas qui s'éloignaient. Avec inquiétude il regarda du côté de la fenêtre, avant d'écarter sa serviette ; puis il reprit son repas. Il avala une bouchée, jeta vers la croisée un nouveau regard de méfiance, mangea une autre bouchée ; puis il se leva, et, tenant à la main sa serviette, il traversa la chambre et abaissa le store jusqu'à la hauteur du rideau de mousseline qui couvrait les carreaux du bas. La pièce fut plongée dans une demi-obscurité. Après quoi, il revint, l'air plus tranquille, à la table et au repas. Gariba zai sidi e slu elay dalifi-she stepa. Bifoo mah-wek serveta e snova begin chi, ta ek-kan winda kwestem. Ta gloti un muhfula, kan winda suspektem, gloti otre muhfula, poy en-stan e al teni serveta in handa go tra shamba e tiri winda-shirma nich til blan parda kel kovri nicha de winda. Haf-luma en-ye in shamba. Afte zwo se ta returni a tabla e chia pa pyu kalme stasa. El visitante se sentó y escuchó cómo se alejaban los pasos de la señora Hall. Antes de quitarse la servilleta para seguir comiendo, miró hacia la ventana, entre bocado y bocado, y continuó mirando hasta que, sujetando la servilleta, se levantó y corrió las cortinas, dejando la habitación en penumbra. Después se sentó a la mesa para terminar de comer tranquilamente.
« Le pauvre homme a eu un accident, ou une opération, ou quelque chose, se dit Mme Hall. Mon Dieu, quelle peur il m'a faite, avec tous ses bandeaux ! » - Povre wan, ta he subi aksidenta o operasion o koysa, - madam Hol shwo. - Bandajas kadalok, dashat-ney vida! -Pobre hombre -decía la señora Hall-, habrá tenido un accidente o sufrido una operación, pero ¡qué susto me han dado todos esos vendajes!
Elle raviva le feu, ouvrit un chevalet et étendit dessus les vêtements de son hôte. Ela pon pyu gual inu forna, depligi klaida-suhiser e extendi palto de gasta on it. Echó un poco de carbón en la chimenea y colgó el abrigo en un tendedero.
« Et ces lunettes !… À coup sûr, il avait l'air d'un scaphandrier plutôt que d'un homme ordinaire ! » - E toy okula! Al shwo veritaa, ta aspekti pyu-nem kom plunjer-helma kem normale jen. «Y, ¡esas gafas!, ¡parecía más un buzo que un ser humano! ».
Elle pendit le cache-nez à un coin du support. Ela pendi gasta-ney skarfa on suhiser. Tendió la bufanda del visitante.
« Et il tient tout le temps ce mouchoir sur sa bouche ! Il parle à travers… Peut-être aussi a-t-il quelque chose à la bouche. Qui sait ? » - E ta ahfi muh bay poshtuh oltaim! E shwo tra it!.. Shayad ta-ney muh toshi es damaji-ney... mogbi. «Y hablando todo el tiempo a través de ese pañuelo blanco..., quizá tenga la boca destrozada»,
Elle tourna sur elle-même, comme frappée d'un brusque souvenir : Ela ek-turni sirkum, kom wan kel turan remembi koysa. y se volvió de repente como alguien que acaba de recordar algo:
« Que Dieu me bénisse ! s'écria-t-elle en changeant subite-ment de sujet. N'avez-vous pas encore fait ces pommes de terre, Millie ? » - Rahim boh! – ela exklami. - Mili! Ob patata bu es haishi tayar?! «¡Dios mío, Millie! ¿Todavía no has terminado?»
Lorsque Mme Hall vint pour desservir le déjeuner de l'étranger, elle fut confirmée dans son idée qu'il devait avoir eu la bouche blessée et déformée par un accident. En effet, il fu-mait une pipe et, pendant tout le temps qu'elle resta dans la pièce, il ne se sépara point, pour porter le tuyau à ses lèvres, du foulard de soie dont il avait enveloppé la partie inférieure de sa figure. Pourtant ce n'était pas distraction, car elle le vit surveiller le tabac qui allait s'éteindre. Il était dans un coin, le dos tourné au store, et – ayant bien mangé et bien bu, s'étant bien réchauffé – il parlait d'un ton moins bref. Le reflet de la flamme prêtait à ses grosses lunettes une sorte de rougeoiement qu'elles n'avaient pas eu jusqu'alors. Wen madam Hol go klinisi tabla, ela findi konfirma de elay idea om ke gariba-ney muh es toshi katen o mutilen por aksidenta: ta zai fumi pipa, bat, duran ol taim ke ela es in shamba, ta nulves laxi ti kuti fas-nicha na silka-tuh, dabe pon muhka inu labas. Se bu es por fogeta: madam Hol merki ke ta kan-kan ti vanem smuli na pipa. Ta zai sidi in angula, al bey versu winda-shirma. Nau, afte chi e pi e afte trawarmi hao, ta shwo kun meno agresive brevitaa. Por rude-si reflekta de agni suy gran okula nau kwasi animifi. Cuando la señora Hall volvió para recoger la mesa, su idea de que el visitante tenía la boca desfigurada por algún accidente se confirmó, pues, aunque estaba fumando en pipa, no se quitaba la bufanda que le ocultaba la parte inferior de la cara ni siquiera para ¡levarse la pipa a los labios. No se trataba de un despiste, pues ella veía cómo se iba consumiendo. Estaba sentado en un rincón de espaldas a la ventana. Después de haber comido y de haberse calentado un rato en la chimenea, habló a la señora Hall con menos agresividad que antes. El reflejo del fuego rindió a sus grandes gafas una animación que no habían tenido hasta ahora.





muhka - fume-cigare / boquilla




rude-si - rougeâtre / rojizo
« J'ai des bagages à la gare de Bramblehurst », dit-il. Et il demanda comment il pourrait se les faire envoyer. - Me hev kelke bagaja, - ta shwo, - pa stasion Swatberilok. Komo me mog mah it sundi-ney? -El resto de mi equipaje está en la estación de Bramblehurst -comenzó, y preguntó a la señora Hall si cabía la posibilidad de que se lo trajeran a la posada.
Très poliment, il inclina sa tête emmaillotée pour remercier Mme Hall de ses explications. Afte audi elay explika ta latifem inklini kapa. Después de escuchar la explicación de la señora Hall, dijo:
« Demain ! dit-il. N'est-il pas possible d'avoir cela plus rapidement ? » Il parut contrarié quand elle lui répondit que non. En était-elle bien sûre ? N'y avait-il pas un homme qui voulût y aller avec une charrette ? - Also, sol manya? Pyu kway sundi-dao yok? – ta kwesti e vidi-nem fa-grivi al ke ela jawabi: "Non". - Ob yu es ga serte? Mogbi koy man kun gari wud mog raki a stasion? -¡Mañana!, ¿no puede ser antes?-. Y pareció disgustado, cuando le respondieron que no. -¿Está segura? -continuó diciendo-. ¿No podría ir a recogerlo un hombre con una carreta?
Mme Hall, sans hésiter, lui expliqua les difficultés du pays, et la conversation s'engagea. Madam Hol yao-shem jawabi a oli kwesta e developi toka. La señora Hall aprovechó estas preguntas para entablar conversación.
« Il y a, monsieur, une route très montante, par la dune », dit-elle pour écarter l'idée de la voiture. Puis, allant au-devant d'une confidence :
« Une voiture y avait versé, un peu plus d'un an auparavant. Un monsieur avait été tué, sans compter le cocher. Les accidents, monsieur, arrivent si vite, n'est-ce pas ? »
- Kamina tra uuparlok es muy krute, sinior, - ela shwo; e poy, utilisi-yen kasu, adi:
- Un gari he renversi dar, un yar bak oda pyu. Un sinior e un garijen ambi kilen til morta. Aksidenta, sinior, it eventi pa un momenta, bu ver?
-Es una carretera demasiado empinada -dijo, como respuesta a la posibilidad de la carreta; después añadió-: Allí volcó un coche hace poco más de un año y murieron un caballero y el cochero. Pueden ocurrir accidentes en cualquier momento, señor.
Mais le visiteur n'était pas si commode à mettre en train. Bat tu mah gasta ko-toki bu es fasile.
« Oui, en effet ! » dit-il à travers son foulard, en observant tranquillement Mme Hall à l'abri de ses verres impénétrables. - Ver, - ta shwo tra suy trapa al okovati ela kalmem bay butralasike okula. Sin inmutarse, el visitante contestó: «Tiene razón» a través de la bufanda, sin dejar de mirarla con sus gafas impenetrables. okovati - dévisager / ojear
« Sans compter qu'il faut longtemps encore pour se rétablir, n'est-ce pas ? Tenez, mon neveu, Tom, il s'est coupé au bras, en jouant avec une faux, en tombant dessus dans un champ où l'on faisait les foins. Dieu me pardonne, il est resté trois mois, mon-sieur, sans pouvoir rien faire. C'est à ne pas le croire : j'ai tou-jours, depuis lors, grand-peur des faux. - Bat tu haili es longe dela, bu ver? Walaa, may sistason Tom, ta kati bracha bay tirpan, al stumbli duran tirpaning, - wel, yu kredi ku? duran tri hi mes ta go al bracha bandaji-ney, sinior. Oni apena mog kredi se. Depos dan me gro-fobi tirpan, sinior. -Y, sin embargo, tardan mucho tiempo en curarse, ¿no cree usted, señor? Tom, el hijo de mi hermana, se cortó en el brazo con una guadaña al caerse en el campo y, ¡Dios mío!, estuvo tres meses en cama. Aunque no lo crea, cada vez que veo una guadaña me acuerdo de todo aquello, señor.
– Je comprends cela ! - Me ga samaji to, - gasta shwo. -Lo comprendo perfectamente -contestó el visitante.
– Nous avons craint, une fois, qu'il n'eût à subir une opération. Il était si mal, monsieur ! » - Ye-te taim ke nu dumi ke treba zwo operasion - ta sta-te ga buhao, sinior. -Estaba tan grave, que creía que iban a operarlo.
Le visiteur éclata brusquement d'un rire qu'il parut réprimer et étouffer dans sa bouche. Gasta ridi abruptem, kwasi wauki. De pronto, el visitante se echó a reír. Fue una carcajada que pareció empezar y acabar en su boca.
« Ah ! vraiment !… fit-il. - Ga buhao? - ta shwo. -¿En serio?-dijo.
– Oui, monsieur. Et il n'y avait pas de quoi rire, occupée de lui comme je l'étais, parce que ma sœur avait assez de besogne avec son petit monde. Il y avait des pansements à faire, défaire. En sorte que, si j'osais le dire, monsieur... - Ga buhao, sinior. E bu bin ridi-kosa fo toy wan kel mus fai zwosa fo ta. Me hi bin toy wan, sinior, - may sista tro mangi kuydi suy syao wanes. Nau treba fai bandaja, nau treba defai bandaja. Also, si yu lasi me shwo frankem, sinior... -Desde luego, señor. Y no es para tomárselo a broma, sobre todo los que nos tuvimos que ocupar de él, pues mi hermana tiene niños pequeños. Había que estar poniéndole y quitándole vendas. Y me atrevería a decirle, señor, que...
– Voulez-vous me donner des allumettes ? fit brusquement l'étranger. - Ma pipe est éteinte. » - Dai a me kibrit plis, - gasta shwo turan. - May pipa he tushi.pa. -¿Podría acercarme unas cerillas? -dijo de repente el visitante-. Se me ha apagado la pipa.
Mme Hall fut arrêtée net. Cela était vraiment malhonnête de la part de ce monsieur, après qu'elle venait de lui dire tout ce qu'elle avait eu d'ennuis !… Elle le dévisagea un moment, interloquée ; puis elle se rappela les deux souverains donnés à l'arrivée, et cela fit qu'elle alla chercher des allumettes. Madam Hol es mah-stopi-ney ga abruptem. Sertem, fon ta-ney taraf es karke, tu interrupti ela tak. Ela kan ta ira-nem duran kelke taim-ki, bat poy remembi dwa sovrin e go fo kibrit. La señora Hall se sintió un poco molesta. Le parecía grosero por parte del visitante, después de todo lo que le había contado. Lo miró un instante, pero, recordando los dos soberanos, salió a buscar las cerillas.
« Merci ! » fit-il, quand elle lui en apporta. Et il se détourna de nouveau pour regarder par la fenêtre. Évidemment il était chatouilleux sur la question des opéra-tions et des pansements. Elle n'osa plus rien dire, mais cette manière de la rudoyer l'avait irritée… Millie eut lieu de s'en apercevoir pendant l'après-midi. - Danke, - ta shwo brevem al ke ela pon kibrit on tabla, poy turni versu winda, al plecha versu ela. Wel, tal suluka es verem vexi-she. Shayad tema de operasion e bandaja es bupriate fo ta. Ela bu kontinu toka. Bat gariba-ney gamande manera irisi ela, e Mili fai mushkile taim. -Gracias -contestó, cuando le estaba dando las cerillas, y se volvió hacia la ventana. Era evidente que al hombre no le interesaban ni las operaciones ni los vendajes. Después de todo, ella no había querido insinuar nada, pero aquel rechazo había conseguido irritarla, y Millie sufriría las consecuencias aquella tarde.
Le voyageur resta dans le salon jusqu'à quatre heures, sans donner à son hôtesse prétexte à y entrer ; il demeura presque continuellement immobile, sans doute assis, dans l'obscurité croissante, fumant à la lueur du foyer, ou peut-être sommeillant. Gasta resti in salon til klok char, dai-yen nul hi bahana fo intrusa. Duran maiste taim ta es ga kyete. Shayad ta zai sidi e fumi al agni-luma, o mogbi somni-ki. El forastero se quedó en el salón hasta las cuatro, sin permitir que nadie entrase en la habitación. Durante la mayor parte del tiempo estuvo quieto, fumando junto al fuego. Dormitando, quizá.
Une ou deux fois, quelque oreille attentive l'aurait entendu tisonner ; après cela, pendant cinq minutes, il arpentait la pièce. Il semblait se parler à lui-même. Puis le fauteuil craquait : il venait de se rasseoir. Koy jigyas-ney slu-sha wud mog audi para ves, komo ta fai gual. Duran pet minuta ta audibilem go ahir-adar in shamba e shwo kun swa selfa. Poy brachastula skriki al ke ta en-sidi snova. En un par de ocasiones pudo oírse cómo removía las brasas, y por espacio de cinco minutos se oyó cómo caminaba por la habitación. Parecía que hablaba solo. Después se oyó cómo crujía el sillón: se había vuelto a sentar.