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Herbert Wels. Buvidibil jen. 2

Herbert Wells. L'Homme Invisible.

Herbert Wells. El hombre invisible

Chapta 1 Chapta 3 Chapta 4 Chapta 5 Chapta 6 Chapta 7
Français Lidepla Español Komenta
Chapitre 2.
LES PREMIÈRES IMPRESSIONS DE TEDDY HENFREY
Chapta 2.
UN-NEY IMPRESA DE SINIOR TEDI HENFRI
Capítulo 2.
Las primeras impresiones del señor Teddy Henfrey
À quatre heures, il faisait tout à fait sombre. Au moment où Mme Hall prenait son courage à deux mains pour aller demander à son hôte s'il désirait du thé, Teddy Henfrey, le petit horloger, entra dans le bar. Pa klok char, wen es yo aika tume e madam Hol zai jami kuraja fo go a gasta e kwesti ta ob ta yao chay, Tedi Henfri, kloker, zin gastaguan. Eran las cuatro de la tarde. Estaba oscureciendo, y la señora Hall hacía acopio de valor para entrar en la habitación y preguntarle al visitante si le apetecía tomar una taza de té. En ese momento Teddy Henfrey, el relojero, entró en el bar. kloker - kloka-master
« Vrai, madame Hall, voilà un fichu temps pour des bottines légères ! » La neige tombait de plus en plus fort. - Es ya gro-buhao meteo si oni hev din butas, madam Hol! - ta shwo. Snega ausen zai lwo pyu kway. -¡Menudo tiempecito, señora Hall! ¡No hace tiempo para andar por ahí con unas botas tan ligeras!
La nieve caía ahora con más fuerza.
din = dine
Mme Hall acquiesça d'un hochement de tête et remarqua que Teddy avait sa trousse avec lui. Madam Hol konsenti, e poy merki ke ta hev gunbao kunem. La señora Hall asintió; se dio cuenta de que el relojero traía su caja de herramientas y se le ocurrió una idea. gunbao - bao fo gunsa
« Pendant que vous êtes là, monsieur Teddy, je vous serais obligée de vouloir bien donner à la vieille pendule, dans le salon, un petit coup d'œil. Elle marche et elle sonne bien, mais la petite aiguille s'obstine à marquer six heures. » - Sinior Tedi - ela shwo, - sikom yu es hir, me wud joi si yu fai kansa-ki a lao kloka in salon. It go hao e baji hao, lautem, bat oradiker sempre indiki klok sit e bu yao zwo nixa otre. -A propósito, señor Teddy-dijo-. Me gustaría que echara un vistazo al viejo reloj del salón. Funciona bien, pero la aguja siempre señala las seis.
Lui montrant le chemin, elle se dirigea vers la porte du salon ; elle frappa et entra. Ela dukti kloker a dwar de salon, tuki e zin. Y, dirigiéndose al salón, entró después de haber llamado.
Son hôte – elle le vit en entrant – était assis dans le fauteuil devant le feu, assoupi à ce qu'il semblait ; sa tête emmaillotée s'inclinait de côté. Pour toute lumière dans la chambre, la lueur rougeâtre qui venait du foyer. Tout était ou violemment éclairé ou tout à fait sombre. Elle avait d'autant plus de peine à rien distinguer qu'elle venait précisément d'allumer la lampe du bar et que ses yeux étaient encore éblouis. Mais, pendant une se-conde, il lui parut que l'homme qu'elle regardait avait une bouche énorme, béante, une bouche invraisemblable, qui « mangeait » tout le bas de sa figure. Ce fut une image instantanée : une tête enveloppée de blanc, de gros yeux à fleur de front, et, au-dessous, un large four. Gasta - ela vidi al ofni dwar - zai sidi in brachastula bifoo agni e semblem somni: suy bandaji-ney kapa es inklinen a taraf. Sole luma in shamba es rude agni-luma kel mah suy okula brili kom prohibi-she ferdao semafor bat kel lyu suy nichisen fas in tumitaa. Yoshi tra ofni-ney dwar shao-ney resta de dey-luma lai. Olo sembli rude-si, shada-ney e vag a ela, tem pyu ke ela yus lumisi-te bar-lampa e elay okos es blindisen. Duran kelke taim-ki sembli a ela ke gasta hev gro-gran muh, chaurem ofni-ney, - vaste bu-mog-bi-ke muh kel okupi ol nicha de fas. Es momenta-ney vidiwat: blan bandaji-ney kapa, monsta-ney okula inplas okos e sey gro-muh kel kwasi guapi. Y, dirigiéndose al salón, entró después de haber llamado. Al abrir la puerta, vio al visitante sentado en el sillón delante de la chimenea. Parecía estar medio dormido y tenía la cabeza inclinada hacia un lado. La única luz que había en la habitación era la que daba la chimenea y la poca luz que entraba por la puerta. La señora Hall no podía ver con claridad, además estaba deslumbrada, ya que acababa de encender las luces del bar. Por un momento le pareció ver que el hombre al que ella estaba mirando tenía una enorme boca abierta, una boca increíble, que le ocupaba casi la mitad del rostro. Fue una sensación momentánea: la cabeza vendada, las gafas monstruosas y ese enorme agujero debajo.







vag = vage

blindisen = blindisi-ney


bu-mog-bi-ke = kel bu mog existi
Alors, il bougea, il se redressa sur son siège, il leva la main. Ayant ouvert la porte toute grande, pour que la chambre fût mieux éclairée, Mme Hall le vit plus nettement : il tenait un fou-lard sur sa figure, tout comme elle l'avait vu auparavant tenir sa serviette. L'obscurité, pensa-t-elle, l'avait trompée. Poy somni-sha ek-muvi, rektifi in brachstula e lifti handa. Ela ofni dwar chaurem, in shamba en-ye pyu luma, e ela vidi ta pyu klarem. Ta zai ahfi fas bay skarfa, sam kom ta zwo-te se bay serveta bifooen. Ela dumi ke misluma mah-te ela fai vidike ilusion. En seguida el hombre se agitó en su sillón, se levantó y se llevó la mano al rostro. La señora Hall abrió la puerta de par en par para que entrara más luz y para poder ver al visitante con claridad. Al igual que antes la servilleta, una bufanda le cubría ahora el rostro. La señora Hall pensó que seguramente habían sido las sombras.




misluma - vage luma (mis+luma)
« Est-ce que vous voudriez bien permettre que monsieur vienne arranger l'horloge ? dit-elle en surmontant son trouble. - Ob yu'd lasi sey jen examini kloka, sinior? - ela shwo al defai shok. -Le importaría que entrara este señor a arreglar el reloj? -dijo, mientras se recobraba del susto.
– Arranger l'horloge ? » répéta le voyageur, jetant autour de lui des regards endormis et parlant pardessus sa main ; puis, tout à fait réveillé : « Mais, certainement !… » - Examini kloka? - ta kwesti al kan sirkum pa somnaful manera. Poy, al jagifi fulem, ta adi: - Naturalem. -¿Arreglar el reloj? -dijo mirando a su alrededor torpemente y con la mano en la boca-. No faltaría más -continuó, esta vez haciendo un esfuerzo por despertarse.
Mme Hall sortit pour prendre une lampe ; lui se leva et s'étira. Alors, la pièce éclairée, M. Teddy Henfrey se trouva face à face avec l'homme aux bandeaux. Il en fut, disait-il, « tout chose ». Madam Hol go fo bringi lampa, duran ke gasta en-stan e stiri swa. Poy lampa lai, e sinior Tedi Henfri, al zin shamba, miti fas-kontra-fas sey bandaji-ney jen. Ta, segun ta-selfa-ney worda, "es ek-astonen". La señora Hall salió para buscar una lámpara, y el visitante hizo ademán de querer estirarse. Al volver la señora Hall con la luz al salón, el señor Teddy Henfrey dio un respingo, al verse en frente de aquel hombre recubierto de vendajes.
« Bonjour ! » lui dit l'étranger, en le fixant « avec des yeux de langouste », selon l'expression pittoresque de M. Henfrey qui désignait ainsi les lunettes aux verres fumés. - Hao aksham, - gariba shwo al kan ta "kom langusta" (tak sinior Henfri deskribi impresa fon tume okula). -Buenas tardes -dijo el visitante al señor Henfrey, que se sintió observado intensamente, como una langosta, a través de aquellas gafas oscuras.
« J'espère, dit celui-ci, que je ne vous gêne pas. - Me nadi ke me bu disturbi yu, - sinior Henfri shwo. -Espero -dijo el señor Henfrey- que no considere esto como una molestia.
– Non, pas du tout, répondit l'étranger. Pourtant, j'entends – et il se tournait vers Mme Hall – que cette pièce soit bien à moi, pour mon usage particulier. - Disturba yok, - gariba shwo. - Obwol me opini, - ta adi al turni versu madam Hol, - ke sey shamba es fo me hi, fo private yusa bay me. -De ninguna manera -contestó el visitante-. Aunque creía que esta habitación era para mi uso personal -dijo volviéndose hacia la señora Hall.
– Je pensais, monsieur, que vous préféreriez que l'horloge… - Me dumi-te, sinior, - madam Hol shwo, - ke yu'd preferi ke kloka... -Perdón -dijo la señora Hall-, pero pensé que le gustaría que arreglasen el reloj.
– Certainement, certainement… Mais, règle générale, je désire être seul et que l'on ne me dérange pas. » - Naturalem, - gariba shwo, - naturalem. Bat generalem me pri solitaa e bu pri disturba. Yedoh me joi ke kloka ve bi reparen, - ta kontinu al vidi hesita in suluka de sinior Henfri. - Me joi hi.
Sinior Henfri yao-te pregi skusa e fai adyoo, bat sey worda kurajisi ta.
-Sin lugar a dudas -siguió diciendo el visitante-, pero, normalmente, me gusta que se respete mi intimidad. Sin embargo, me agrada que hayan venido a arreglar el reloj -dijo, al observar cierta vacilación en el comportamiento del señor Henfrey-. Me agrada mucho.
Il fit volte-face, les épaules à la cheminée, les mains derrière son dos. Gariba turni sirkum al bey versu kamin e hunti handas pa bey. El visitante se volvió y, dando la espalda a la chimenea, cruzó las manos en la espalda, y dijo:
« Et maintenant, ajouta-t-il, quand la réparation sera faite, je voudrais avoir du thé… Mais pas avant que la réparation soit terminée. » - E sun, - ta shwo, - wen kloka-repara fini, me ve pi chay. Bat bu bifoo ke kloka-repara fini. -Ah, cuando el reloj esté arreglado, me gustaría tomar una taza de té, pero, repito, cuando terminen de arreglar el reloj.
Mme Hall était sur le point de sortir – cette fois, elle n'es-saya pas d'engager la conversation, pour ne pas s'exposer à être rabrouée devant M. Henfrey – lorsque le client lui demanda si elle avait pris ses dispositions au sujet des malles restées à Bramblehurst. Elle répondit qu'elle avait parlé au facteur et que le voiturier les apporterait le lendemain. Madam Hol yo sal chu shamba – pa sey ves ela bu probi fai toka bikos ela bu yao gei interrupti al presensia de sinior Henfri – wen gasta kwesti ela ob ela he fai koy aranja om ta-ney bagaja in Swatberilok. Ela jawabi ke ela he shwo om to kun letayuan e ke porter ve sundi it manya sabah. La señora Hall se disponía a salir, no había hecho ningún intento de entablar conversación con el visitante, por miedo a quedar en ridículo ante el señor Henfrey, cuando oyó que el forastero le preguntaba si había averiguado algo más sobre su equipaje. Ella dijo que había hablado del asunto con el cartero y que un porteador se lo iba a traer por la mañana temprano.
« Êtes-vous sûre que ce soit le moyen le plus rapide ? » - Ob yu es serte ke es lo zuy rane? -¿Está segura de que es lo más rápido, de que no puede ser antes? -preguntó él.
Elle en était sûre, elle l'affirma avec froideur. - Ga serte, - ela jawabi aika lengem. Con frialdad, la señora Hall le contestó que estaba segura.
« C'est que, voyez-vous… Je vais vous expliquer ce que je n'ai pu vous dire plus tôt parce que j'étais trop gelé et trop fatigué : je suis un travailleur, un homme de laboratoire… - Me gai fai explika, - ta adi, - den kel me bu he fai bifooen sol por sta lenge e fatige, ke me es experimenta-ney investiger. -Debería explicar ahora -añadió el forastero lo que antes no pude por el frío y el cansancio. Soy un científico.
– Ah ! vraiment, monsieur ! fit Mme Hall, très intéressée. - Aa, sinior, - shwo gro-impresen madam Hol. -¿De verdad? -repuso la señora Hall, impresionada.
– Et mes bagages contiennent des appareils, un matériel. - E may bagaja konteni diverse aparat e vigyan-tul. -Y en mi equipaje tengo distintos aparatos y accesorios muy importantes.
– Toutes choses bien utiles, sans doute ! - Li es verem utile kosa, sinior, - madam Hol shwo. -No cabe duda de que lo serán, señor -dijo la señora Hall.
– Naturellement, je suis impatient de poursuivre mes recherches. - E naturalem me nosabrefai yao kontinu may investiga. -Comprenderá ahora la prisa que tengo por reanudar mis investigaciones.
– Naturellement, monsieur ! - Naturalem, sinior. -Claro, señor.
– Ma raison de venir à Iping, continua-t-il d'un ton assez délibéré, était le désir de la solitude. Je tiens à n'être pas troublé dans mon travail. En plus, d'ailleurs, de mon travail, un acc-dent qui m'est arrivé… - Reson por kel me lai a Aiping, - ta shwo for lentem, al atenti swa-ney worda, - es... aspira a solitaa. Me bu yao gei disturbi al gunsa. Krome gunsa, yoshi sertene aksidenta... -Las razones que me han traído a Iping-prosiguió con cierta intención- fueron el deseo de soledad. No me gusta que nadie me moleste, mientras estoy trabajando. Además un accidente...
(« Je le pensais bien ! » se dit Mme Hall) "Tak hi me dumi-te", madam Hol shwo a swa. -Lo suponía -dijo la señora Hall.
… exige une certaine retraite. Mes yeux sont quelque-fois si affaiblis et si douloureux que je dois m'enfermer dans l'obscurité des heures entières, m'enfermer à clef. Cela, de temps à autre. Pas pour le quart d'heure, toutefois. À ces mo-ments-là, le moindre dérangement, par exemple l'entrée de quelqu'un dans ma chambre, est pour moi une cause de vérita-ble torture… Il est bon que cela soit entendu. -... mah me nidi solitaa. May okos... li es koyves tanto feble e tunge ke me majbur klosi swa in tume shamba fo kelke ora. Klefi swa. Koyves. Bu nau, sertem. Al tal taim iven zuy syao disturba, zinsa de gariba inu shamba, mah me sufri tungafulem. Me shwo se a yu, dabe yu samaji situasion". -Necesito tranquilidad. Tengo los ojos tan débiles, que debo encerrarme a oscuras durante horas. En esos momentos, me gustaría que comprendiera que una mínima molestia, como por ejemplo el que alguien entre de pronto en la habitación, me produciría un gran disgusto.
– Parfaitement, monsieur. Si j'osais me permettre de demander… - Me samaji, sinior, - madam Hol shwo, – e me osi kwesti yu, ob... -Claro, señor-dijo la señora Hall-, y si me permite preguntarle...
– C'est bien tout, je crois », dit l'étranger, de ce ton tranquille et sans réplique qu'il savait prendre pour couper court aux interrogations. Mme Hall dut garder sa question et sa pitié pour une circonstance meilleure. - Es olo ke me gai-te shwo a yu, - gariba shwo pa kategorike ton de finnesa ke ta mog en-fai al yao. Madam Hol desidi ajorni oli kwesta e expresa de ko-senta til pyu hao kasu. -Creo que eso es todo -acabó el forastero, indicando que en ese momento debía finalizar la conversación. La señora Hall entonces se guardó la pregunta y su simpatía para mejor ocasión.

ko-senti - sympathiser / compadecer, compartir
Quand elle eut quitté la pièce, il resta debout devant le foyer, attentif – M. Henfrey le rapporta – à la réparation de l'horloge. Afte ke madam Hol chu shamba, gariba resti stan bifoo kamin al ira-nem kan kloka-reparing (kom sinior Henfri shwo aften). Una vez que la señora Hall salió de la habitación, el forastero se quedó de pie, inmóvil, en frente de la chimenea, mirando airadamente, según el señor Henfrey, cómo éste arreglaba el reloj.
M. Henfrey travaillait, une lampe posée tout près de lui : l'abat-jour vert jetait une lumière plus vive sur ses mains, sur le cadran et sur les petites roues de l'horloge, laissant dans l'ombre le reste du salon. Lorsqu'il leva la tête, sa vue d'abord fut troublée par les reflets colorés. Curieux de sa nature, il avait démonté les pièces, chose parfaitement inutile, avec l'idée de retarder son départ et d'arriver ainsi peut-être à engager la conversation avec l'étranger. Sinior Henfri bu sol depon ambi diker e siferblat, bat yoshi auspren mekanisma. Ta trai gun tanto lentem, kyetem e namrem kom posible. Ta zai gun al lampa bli, e grin lampa-shirma fai yarke luma a luy handas, a kloka-frama e radas, bat lyu resta de shamba shadaful. Wen ta kan uupar, kolor-ney spota floti in luy okos. Al bi jigyasnik pa natura, ta he auspren mekanima - lo kel ga bu treba - por idea de deri swa-ney departa e mogbi en-toki kun gariba. El señor Henfrey quitó las manecillas, la esfera y algunas piezas al reloj e intentaba hacerlo de la forma más lenta posible. Trabajaba manteniendo la lámpara cerca de él, de manera que la pantalla verde le arrojaba distintos reflejos sobre las manos, así como sobre el marco y las ruedecillas, dejando el resto de la habitación en penumbra. Cuando levantaba la vista, parecía ver pequeñas motas de colores. De naturaleza curiosa, se había extendido en su trabajo con la idea de retrasar su marcha, y así entablar conversación con el forastero.
auspren - extrakti, pren aus




jigyasnik - jen jigyas-ney pa natura
Mais celui-ci demeurait silencieux et immobile. Si bien im-mobile que cela finit par agacer Henfrey. Il eut l'impression d'être seul et regarda : grise et peu éclairée, se dressait l'énorme tête à bandeaux, qui l'examinait avec ses grosses lunettes som-bres, obscurcies d'une buée verdâtre. Cela devint pour Henfrey si insupportable que, pendant une minute, ils demeurèrent tous deux à se considérer d'un air confus. Puis Henfrey baissa les yeux. Situation vraiment bien gênante ! Il eût aimé à dire quel-que chose. Convenait-il de faire observer que le temps était bien froid pour la saison ? Bat gariba zai stan sin shwo, ga kyetem. Tanto kyetem, ke Henfri fa-vexi. Ta senti swa sole in shamba, bat al kan uupar ta vidi in obskuritaa, tra floti-she grin spota, den bandaji-ney kapa e dwa gran blu linsa kel zai kan fixem. Es tanto dashat-ney fo Henfri ke duran kelke taim li ambi zai kan mutu sin muva. Poy Henfri kan nich snova. Es ya nokushale situasion! Wud treba shwo koysa. Mogbi gai remarki ke meteo es ya lenge fo sey yar-taim? Pero el forastero se quedó allí de pie y quieto, tan quieto que estaba empezando a poner nervioso al señor Henfrey. Parecía estar solo en la habitación, pero, cada vez que levantaba la vista, se encontraba con aquella figura gris e imprecisa, con aquella cabeza vendada que lo miraba con unas enormes gafas azules, entre un amasijo de puntitos verdes. A Henfrey le parecía todo muy misterioso. Durante unos segundos se observaron mutuamente, hasta que Henfrey bajó la mirada. ¡Qué incómodo se encontraba! Le habría gustado decir algo. ¿Qué tal si le comentaba algo sobre el frío excesivo que estaba haciendo para esa época del año?




fixem - fixi-nem
Il se redressa comme pour choisir l'instant de placer cette remarque. Ta snova kan uupar, al kwasi goli nishan. Levantó de nuevo la vista, como si quisiera lanzarle un primer disparo.
« Le temps…, commença-t-il. - Meteo... - ta begin. -Está haciendo un tiempo... -comenzó.
– Pourquoi ne terminez-vous pas et ne partez-vous pas ? » dit la figure rigide, évidemment en proie à une fureur difficile-ment contenue. « Tout ce que vous êtes parvenu à faire, c'est de resserrer l'aiguille sur le cadran. Vous vous moquez du monde ! - Way yu bu fini e go wek? - shwo sinmuva-ney figura, evidentem in stasa de apena represen furia. - Yu treba sol fixi oradiker a suy axa. Yu sim fai jula... -¿Por qué no termina de una vez y se marcha? -le contestó aquella figura rígida sumida en una rabia, que apenas podía dominar-. Sólo tiene que colocar la manecilla de las horas en su eje, no crea que me está engañando.

represen - represi-ney
sim - simplem
– Bien, monsieur… Une seule minute encore. Je revoyais avec soin… » M. Henfrey finit sa besogne et s'en alla. - Sertem, sinior... sol un minuta... Me bu merki-te... - e sinior Henfri fini e go wek. -Desde luego, señor, en seguida termino -.Y, cuando el señor Henfrey acabó su trabajo, se marchó.
Mais il s'en alla extrêmement contrarié.
« Sacrebleu ! » se disait-il en traversant à pied le village au milieu d'une rafale de neige, « il y a des fois où il faut bien arranger une horloge, tout de même ! »
Bat ta es gro-vexen.
- Damni! - ta shwo a swa al pedi lentem tra tau-she snega. - treba ya kan kloka koyves.
Lo hizo muy indignado.
«Maldita sea», se decía mientras atravesaba el pueblo torpemente, ya que la nieve se estaba derritiendo. «Uno necesita su tiempo para arreglar un reloj».
Puis :
« Un homme n'a-t-il donc pas le droit de vous regarder ? Vilain singe ! »
E snova:
- Ob jen bu mog kan yu? - Kurupa!
Y seguía diciendo: «Acaso no se le puede mirar a la cara?..
kurupa - kurupe wan o kosa
Et encore :
« Non, à ce qu'il paraît… La police serait à ses trousses qu'il ne serait pas mieux enveloppé, mieux entortillé ! »
E pa novves:
- Semblem bu mog. Si polis wud shuki ta, ta bu'd mog bi pyu kuti-ney e bandaji-ney.
...Parece ser que no. Si la policía lo estuviera buscando, no podría estar más lleno de vendajes.»
Au coin de la rue, devant chez Gleeson, il vit Hall, qui avait depuis peu épousé la patronne de l'auberge, et qui maintenant conduisait la « voiture à volonté », d'Iping à l'embranchement de Sidderbridge, quand par hasard quelqu'un en avait besoin ; Hall se dirigeait vers lui, revenant de la gare. À n'en pas douter, « il s'était arrêté un brin » à Sidderbridge : il suffisait, pour en être sûr, de le voir conduire. Pa Glison-ney angula ta vidi Hol, kel nodavem gami-te hostina de "Garijen e kaval". Hol gun kom garijen de Aiping-ney vikla kel transporti kasuale musafer a stasion Sidraponta. Nau ta zai returni fon toy loko. Segun suy raki-manera, ta evidentem he "fai kelke pia" in Sidraponta. En la esquina con la calle Gleeson vio a Hall, que se había casado hacía poco con la posadera del Coach and Horses y que conducía la diligencia de Iping a Sidderbridge, siempre que hubiese algún pasajero ocasional. Hall venía de allí en ese momento, y parecía que se había quedado un poco más de lo normal en Sidderbridge, a juzgar por su forma de conducir.
hostina - gin-hosta
« Comment va, demanda-t-il en passant. - Kom'sta, Tedi? - ta shwo al pasi. -¡Hola, Teddy! -le dijo al pasar.
– Ah ! vous avez chez vous un drôle de corps ! » - She yu koy strannik ye, - Tedi shwo. -¡Te espera una buena pieza en casa! -le contestó Teddy. strannik - strane jen (strane+nik)
Hall, sans se faire prier, arrêta son cheval.
« Quoi donc ?
Hol tokishilem stopi gari.
- Kwo ye? - ta kwesti.
-¿Qué dices? -preguntó Hall, después de detenerse. tokishilem - pa tokishil dao, kom tokishil jen
– Un client qui a l'air bien original est descendu chez vous, mon vieux !… » - Un stran klienta stopi in "Garijen e kaval", - Tedi shwo. - May boh! -Un tipo muy raro se ha hospedado esta noche en el Coach and Horses -explicó Teddy-. Ya lo verás.
Et Teddy commença de faire à Hall une description pittoresque de l'hôte bizarre de sa femme. E ta begin fai yarke deskriba de ajibe gasta a Hol. Y Teddy continuó dándole una descripción detallada del extraño personaje.
« Il a un peu l'air d'un déguisé. Moi, je tiendrais à voir la fi-gure d'un homme si j'avais à le loger dans mon établissement. Mais les femmes sont si pleines de confiance, dès qu'il s'agit d'étrangers ! Hall, il s'est installé chez vous, et il n'a même pas encore donné de nom ! - Aspekti idyen kom jen in ahfi-klaida. Ver. Si ta wud stopi in may hi dom, me'd preferi vidi suy fas. Bat oli gina es fidishil versu garibe man. Ta en-habiti she yu, e ta iven bu he shwo suy nam, Hol. -Parece que va disfrazado. A mí siempre me gusta verla cara de la gente que tengo delante -le dijo, y continuó-, pero las mujeres son muy confiadas, cuando se trata de extraños. Se ha instalado en tu habitación y no ha dado ni siquiera un nombre. ahfi-klaida - klaida fo ahfi swa
– Vraiment ? répondit Hall, qui avait l'intelligence plutôt paresseuse. - Ver ku? - kwesti Hol kel bu es kway-samaji-ke jen. -¡Qué me estás diciendo! -le contestó Hall, que era un hombre bastante aprehensivo.
– Parfaitement ! reprit Teddy. Il a loué à la semaine, et vous ne serez pas débarrassé de lui avant huit jours. Et il traîne un tas de bagages, qui arriveront demain, à ce qu'il dit. Espérons, Hall, que ce ne sont pas seulement des caisses remplies de cailloux ! » - Ya, - Tedi shwo. - Ta pagi-te pur un wik. Also, hu unkwe ta es, yu bu mog mah ta wek bifoo ke un wik pasi. E ta shwo ke ta hev menga de bagaja kel lai manya. Oni nadi ba ke se bu es boxa kun ston. -Sí -continuó Teddy-. Y ha pagado por una semana. Sea quien sea no te podrás librar de él antes de una semana. Y, además, ha traído un montón de equipaje, que le llegará mañana. Esperemos que no se trate de maletas llenas de piedras.
Il raconta comment sa tante, à Hastings, avait été refaite par un étranger dont les valises étaient vides. Bref, il laissa Hall vaguement inquiet. E ta rakonti a Hol, komo un gariba kun vakue bavul juli-te suy tia in Hastings. Pa tota, ta eksiti koy vage suspekta in Hol. Entonces Teddy contó a Hall la historia de cómo un forastero había estafado a una tía suya que vivía en Hastings. Después de escuchar todo esto, el pobre Hall se sintió invadido por las peores sospechas.
« Hue, donc ! fit celui-ci. Il faut que j'y aille voir. » - K'mon, laogin'-ki! - Hol shwo a kaval. - Me treb' ordini sey dela. -Vamos, levanta, vieja yegua -dijo-. Creo que tengo que enterarme de lo que ocurre.
Teddy poursuivit sa route, l'esprit tout à fait soulagé. Tedi pedi for pa suy dao al menta pyu levisen. Teddy siguió su camino mucho más tranquilo después de haberse quitado ese peso de encima. levisen - levisi-ney
Au lieu d' « y aller voir », Hall, à son retour chez lui, fut sévèrement attrapé par sa femme pour le temps qu'il avait passé à Sidderbridge ; ses questions timides furent accueillies avec aigreur, sans qu'elle répondît à l'objet de ses préoccupations. Mais, en dépit des rebuffades, la graine de méfiance semée par Teddy germait dans sa cervelle. Inplas "ordini sey dela", al returni a dom Hol es saktem shatamen bay molya por longitaa de taim ke ta he spendi in Sidraponta. Ta-ney mule kwesta es jawaben pa abrupte manera e bugwansem. Bat ti Tedi semeni na suspekta-semena ankuri in menta de sinior Hol malgree sey dusanubav. Cuando Hall llegó a la posada, en lugar de «enterarse de lo que ocurría», lo que recibió fue una reprimenda de su mujer por haberse detenido tanto tiempo en Sidderbridge, y sus tímidas preguntas sobre el forastero fueron contestadas de forma rápida y cortante; sin embargo, la semilla de la sospecha había arraigado en su mente.
shatamen - shatami-ney




dusanubav - buhao, bupriate anubav (dus+anubav)
« Vous ne savez pas tout, vous autres femmes ! » dit M. Hall, résolu à être renseigné le plus tôt possible sur la qualité de son hôte. Dès que l'étranger fut couché, vers neuf heures et demie, M. Hall entra, l'air agressif, dans le salon, et il examina d'un œil soupçonneux le mobilier de sa femme, pour bien affirmer que l'étranger n'était pas maître dans la place ; il reluqua, non sans un peu de mépris, une feuille d'opérations mathématiques oubliée par l'autre. En se retirant, il recommanda à Mme Hall de veiller de très près aux bagages, quand ils arriveraient le lendemain. - Yu gin' bu jan ga nix', - shwo sinior Hol e resoluti en-jan pyu om gasta al un-ney byen kasu. E afte ke gariba, pa sirke klok nin-e-haf, go a suy shamba fo somni, sinior Hol, aspekti-yen ga agresivem, go inu salon e kan-kan mebel muy atentem, dabe diki ke gariba bu es masta hir. Kun bicha-ki ta examini un lif kun matematike kalkula ke gariba he lyu. Al fai kama ta konsili a madam Hol tu kan ga atentem den gasta-ney bagaja kel lai manya. -Vosotras las mujeres no sabéis nada-dijo el señor Hall resuelto a averiguar algo más sobre la personalidad del huésped en la primera ocasión que se le presentara. Y después de que el forastero, sobre las nueve y media, se hubiese ido a la cama, el señor Hall se dirigió al salón y estuvo mirando los muebles de su esposa uno por uno y se paró a observar una pequeña operación matemática que el forastero había dejado. Cuando se retiró a dormir, dio instrucciones a la señora Hall de inspeccionar el equipaje del forastero cuando llegase el día siguiente.
« Occupez-vous de vos affaires, Hall ! répliqua celle-ci ; moi, je m'occuperai des miennes. » - Bu es yur dela, - madam Hol shwo. - Se bu gwansi yu. -Ocúpate de tus asuntos -le contestó la señora Hall-, que yo me ocuparé de los míos.
Elle était d'autant plus portée à quereller son mari que l'étranger était évidemment un voyageur extraordinaire, et que, au fond, elle ne se trouvait pas du tout rassurée sur son compte. Au milieu de la nuit, elle s'éveilla en sursaut, rêvant de grosses têtes, blanches comme des navets, montées sur des cous sans fin, avec de gros yeux noirs, qui s'avançaient vers elle en ram-pant. Mais, femme de bon sens, elle maîtrisa ses terreurs, se retourna et se rendormit. Ela inklini shwo vexem bikos gariba, ver, es gro-ajibe e ela selfa nokalmi om ta. Miden nocha ela turan en-jagi al sonji om gran blan repa-simile kapas do swate gro-okos. Kapas, pa fin de gro-longe galsas, muvi versu ela. Bat madam Hol es rasum-ney gina. Ela represi swa-ney dashat, turni a otre flanka e en-somni snova. Estaba dispuesta a contradecir a su marido, porque el forastero era decididamente un hombre muy extraño y ella tampoco estaba muy tranquila. A medianoche se despertó soñando con enormes cabezas blancas como nabos, con larguísimos cuellos e inmensos ojos azules. Pero, como era una mujer sensata, no sucumbió al miedo y se dio la vuelta para seguir durmiendo. vexem - vexi-nem