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Herbert Wels. Buvidibil jen. 4

Herbert Wells. L'Homme Invisible.

Herbert Wells. El hombre invisible

Chapta 1 Chapta 2 Chapta 3 Chapta 5 Chapta 6 Chapta 7
Français Lidepla Español Komenta
Chapitre 5.
UNE INTERVIEW
Chapta 4.
SINIOR KAS INTERVYUI GARIBA
Capítulo 4.
El señor Cuss habla con el forastero
J'ai rappelé avec détail les circonstances de l'arrivée de l'étranger à Iping afin que le lecteur puisse comprendre la curiosité qu'excita cet homme. Mais, sauf deux incidents bizarres, son séjour, jusqu'à la fête du village, peut être très brièvement raconté. Il y eut bien quelques escarmouches avec Mme Hall à propos de questions domestiques ; cependant, chaque fois, jus-qu'à la dernière dispute en avril, dès qu'il voyait poindre les premiers symptômes de ladrerie, il lui imposait silence par l'expédient commode d'une indemnité spéciale. Me he rakonti om gariba-ney laisa in Aiping tanto detal-nem, dabe lekti-sha samaji sarwe jigyas ke ta eksiti. Bat, exepti-yen dwa stran insidenta, oni bu treba rakonti pa detal om suy resting in gastaguan til dey de kluba-festa. Koyves ta hev batalakin kun madam Hol por dom-ney dela, bat kadakas ta jiti bay ofri kromepaga; tak es til fin de april wen un-ney signa de mani-yoksa apari. He relatado con detalle la llegada del forastero a Iping para que el lector pueda darse cuenta de la expectación que causó. Y, exceptuando un par de incidentes algo extraños, no ocurrió nada interesante durante su estancia hasta el día de la fiesta del Club. El visitante había tenido algunas escaramuzas con la señora Hall por problemas domésticos, pero, en estos casos, siempre se libraba de ella cargándolo a su cuenta, hasta que a finales de abril empezaron a notarse las primeras señales de su penuria económica.






kadakas - in kada kasu

mani-yoksa - situasion al kel mani yok
Hall n'aimait point son hôte, et, toutes les fois qu'il l'osait, il parlait de la nécessité de se débarrasser de lui ; mais il dissimulait son antipathie avec soin et, le plus possible, évitait l'inconnu. Sinior Hol bu pri ta e pa kada byen kasu repeti ke treba mah ta wek; bat lu ahfi suy nopria kushalem e gro-trai eviti miti gariba. El forastero no le resultaba simpático al señor Hall y, siempre que podía, hablaba de la conveniencia de deshacerse de él; pero mostraba su descontento, ocultándose de él y evitándole, siempre que podía.
« Prenez patience jusqu'à l'été, répétait sagement Mme Hall, jusqu'au moment où les artistes commencent à venir. Alors, nous verrons. Il est sans doute bien arrogant ; mais, il n'y a pas à dire, une note ponctuellement payée est une note ponctuellement payée. » - Weiti ba til saif, - madam Hol repeti sajem, - wen artista begin arivi. Dan oni ve vidi. Ver, ta es kelkem gamande, bat exaktem pagen bil es exaktem pagen bil, kwo unkwe yu shwo. -Espera hasta que llegue el verano-decía la señora Hall prudentemente-. Hasta que lleguen los artistas. Entonces, ya veremos. Quizá sea un poco autoritario, pero las cuentas que se pagan puntualmente son cuentas que se pagan puntualmente, digas lo que digas.
L'étranger n'assistait pas aux offices, et ne faisait aucune différence entre le dimanche et les jours de la semaine. Il travaillait, d'après Mme Hall, très irrégulièrement. Quelquefois, il descendait de très bonne heure et il paraissait très affairé. D'au-tres jours, il se levait tard, il arpentait sa chambre, il s'agitait bruyamment des heures entières, il fumait, il dormait dans son fauteuil auprès du feu. De communication avec le monde, hors du village, il n'en avait aucune. Gariba bu go a kirka e bu fai distinta inter semdi e otre dey. Ta es iven klaiden sempre samem. Ta gun, segun opina de madam Hol, pa buregulare japat. Pa koy deys ta desendi inu salon ranem e gun longem. Pa otres ta en-stan tardem, go-go pa shamba, fai vexa-ney shum duran kelke ora, fumi, somni in brachastula bli kamin. Ta fai nul kontakta kun ausen-munda. El forastero no iba nunca a la iglesia y, además, no hacía distinción entre el domingo y los demás días, ni siquiera se cambiaba de ropa. Según la opinión de la señora Hall, trabajaba a rachas. Algunos días se levantaba temprano y estaba ocupado todo el tiempo. Otros, sin embargo, se despertaba muy tarde y se pasaba horas hablando en alto, paseando por la habitación mientras fumaba o se quedaba dormido en el sillón, delante del fuego. No mantenía contacto con nadie fuera del pueblo.
klaiden - klaidi-ney

japat - accès / acceso, arranque
Son humeur demeurait très inégale ; le plus souvent, ses manières étaient d'une irritabilité presque insupportable ; souvent, des objets furent brisés, déchirés, écrasés, broyés dans des accès de violence. Son habitude de se parler tout bas à lui-même allait augmentant ; mais, quoique Mme Hall écoutât avec soin, elle ne pouvait trouver ni queue ni tête aux discours qu'elle entendait. Suy muda es shanjishil. Maistem ta suluki kom jen extremem vexishil; kelke ves ta hev japat de gro-furia wen ta shwai, tori, krushi e rupti kosa. Sembli ke ta sta pa kronike gro-vexa. Suy abyas do kyete shwoing kun swa fa-pyu, bat madam Hol bu mog samaji nixa, obwol ela slu-slu lagan-nem. Su temperamento era muy desigual; la mayor parte del tiempo su actitud era la de un hombre que se encuentra bajo una tensión insoportable, y en un par de ocasiones se dedicó a cortar, rasgar, arrojar o romper cosas en ataques espasmódicos de violencia. Parecía encontrarse bajo una irritación crónica muy intensa. Se acostumbró a hablar solo en voz baja con frecuencia y, aunque la señora Hall lo escuchaba concienzudamente, no encontraba ni pies ni cabeza a aquello que oía. shanjishil - kel shanji oftem (shanji+shil)
vexishil - kel fa-vexi oftem (vexi+shil)
kronike - chronique / crónico
fa-pyu - augmenter / acrecentarse
Le voyageur paraissait rarement le jour ; mais, au crépuscule, il partait, bien enveloppé, la figure encapuchonnée, que le temps fût froid ou chaud, et il choisissait les chemins les plus solitaires et les plus ombragés ou les plus encaissés. Ses gros yeux, dans son visage de spectre, sous le bord du chapeau, émergeaient soudain de l'obscurité, apparition désagréable pour les habitants qui rentraient au logis. Teddy Henfrey, sortant vivement, un soir, à neuf heures et demie, de L'Habit Rouge, fut honteusement effrayé par la tête de mort du voyageur (il se promenait le chapeau à la main) qu'une porte ouverte à l'improviste mit en pleine lumière. Al dey ta chu dom rarem, bat al haf-luma ta oftem promeni, totem kuti-ney al eni meteo. Ta selekti kamina zuy sinjen-ney, zuy shaden bay baum e sada. Suy okula do gro-okos e dashat-ney bandaji-ney fas sub shapa-borda, apari-yen turan aus tumitaa, koyves fobisi gunjen kel zai go a dom. Unves Tedi Henfri, afte chu piguan "Rude jaka" hili-yen, pa klok nin-e-haf de aksham, es gro-fobisen al vidi kapal-simile kapa de gariba (ta zai promeni al shapa in handa) ek-lumisen bay ofni-ney dwar. Durante el día, raras veces salía de la posada, pero por las noches solía pasear, completamente embozado y sin importarle el frío que hiciese, y elegía para ello los lugares más solitarios y sumidos en sombras de árboles. Sus enormes gafas y la cara vendada debajo del sombrero se aparecía a veces de repente en la oscuridad para desagrado de los campesinos que volvían a sus casas. Teddy Henfrey, una noche que salía tambaleándose de la Scarlet Coat a las nueve y media, se asustó al ver la cabeza del forastero (pues llevaba el sombrero en la mano) alumbrada por un rayo que salía de la puerta de la taberna.


shaden - shadi-ney
sada - remblai; rempart / terraplén
Tous les enfants qui le voyaient à la chute du jour rêvaient de fantômes ; on ne savait pas s'il craignait les gamins plus qu'il n'en était craint, ou inversement ; mais ce qui est sûr, c'est qu'il y avait de part et d'autre antipathie profonde. Ti vidi ta al fa-nocha na kindas fai dussonja. Es mushkile tu shwo, ob ta nopri boys pyu kem li nopri ta, bat enikas nopria es mutuale e gro. Los niños que lo habían visto tenían pesadillas y soñaban con fantasmas, y parece difícil adivinar si él odiaba a los niños más que ellos a él o al revés. La realidad era que había mucho odio por ambas partes.
Il était inévitable que, dans un village comme Iping, un personnage d'allure si originale et de mœurs si singulières fût souvent le sujet des conversations. Sur l'emploi de son temps, l'opinion était très divisée. Mme Hall était, sur ce point, très susceptible. À toutes les questions, elle répondait que « c'était un faiseur d'expériences », et elle appuyait à peine sur les syllabes, en personne qui craint de se compromettre. Lui demandaiton ce qu'était un « faiseur d'expériences » ? Elle répliquait, avec un petit ton de supériorité, que les gens instruits savent cela, et elle ajoutait alors qu’ « il découvrait des choses ». Son client, affirmait-elle, avait eu un accident qui, pour un temps, lu avait décoloré le visage et les mains : il tenait à ce que l'on ne le remarquât point. Bu es stran ke jen do tal ajib aspekta e suluka es ofte tema de toking in Aiping. Om suy zunsa opina farki gro. Madam Hol es explikishil apropoo to. Wen oni kwesti ela, kwo ta zun, ela expliki kuydem, ke ta es "experimenta-ney investiger" - den sey worda ela pronunsi lentem e chaukem, al kwasi fobi misstepi. Wen oni kwesti ela, kwo se maini, ela jawabi kun idyen sobrenesa ke maiste talim-ney jen jan hi kwo se maini, se maini ke ta "fai diverse deskovra". Ela rakonti ke elay gasta he subi aksidenta kel dekolori-te suy fas e handas; e sikom ta es jen do faine senting, ta preferi bu diki se a otre jen. Era inevitable que una persona de apariencia tan singular y autoritaria fuese el tema de conversación más frecuente en Iping. La opinión sobre la ocupación del forastero estaba muy dividida. Cuando preguntaban a la señora Hall sobre este punto, respondía explicando con detalle que era un investigador experimental. Pronunciaba las sílabas con cautela, como el que teme que exista alguna trampa. Cuando le preguntaban qué quería decir ser investigador experimental, solía decir con un cierto tono de superioridad que las personas educadas sabían perfectamente lo que era, y luego añadía que «descubría cosas». Su huésped había sufrido un accidente, comentaba, y su cara y sus manos estaban dañadas; y, al tener un carácter tan sensible, era reacio al contacto con la gente del pueblo.
Malgré ses dires, il y avait une idée généralement admise, à savoir que c'était un criminel s'efforçant d'échapper à la justice et s'enveloppant de mystère pour se dérober à l'œil de la police. Cette idée avait germé dans la cervelle de M. Teddy Henfrey. Pourtant, à la connaissance du public, aucun crime important n'avait été commis vers le milieu ou la fin de février. Perfectionnée par l'imagination de M. Gould, l'instituteur adjoint, cette croyance prit une autre forme ; l'étranger était un anarchiste déguisé qui préparait des matières explosives ; et M. Gould entreprit, autant que ses loisirs le lui permettaient, de le démasquer. Ses opérations consistaient surtout à dévisager « le bandit » chaque fois qu'ils se rencontraient, ou à interroger des gens qui, n'ayant jamais vu l'inconnu, ne savaient pas de quoi on leur parlait. Il ne découvrit rien du tout. Malgree sey explika, muchos fai onishwoka ke gasta de madam Hol es krimenjen kel trai eskapi fon justis e kuti swa, dabe polis bu mog vidi ta. Sey idea janmi-te in kapa de sinior Tedi Henfri. Yedoh oni bu jan om eni krimen eventi-ney pa laste mes. Sinior Gold, helper de talimer in skola, transformi sey teoria kelkem: segun ta, gariba es ahfi-klaiden anarkista kel zwo explosika. Sinior Gold desidi fai sertene detektif-ney stepa in libre taim. Sey stepa es, un-nem, tu kan gariba fixem al kasuale mita, dwa-nem, tu fai muhim kwesta om gariba a jen kel bu gwo vidi ta. Yedoh, malgree oli eforta, ta pai deskovri nixa. Además de ésta, otra versión de la gente del pueblo era la de que se trataba de un criminal que intentaba escapar de la policía embozándose, para que ésta no pudiera verlo, oculto como estaba. Esta idea partió de Teddy Henfrey. Sin embargo, no se había cometido ningún crimen en el mes de febrero. El señor Gould, el asistente que estaba a prueba en la escuela, imaginó que el forastero era un anarquista disfrazado, que se dedicaba a preparar explosivos, y resolvió hacer las veces de detective en el tiempo que tenía libre. Sus operaciones detectivescas consistían en la mayoría de los casos en mirar fijamente al visitante cuando se encontraba con él, o en preguntar cosas sobre él a personas que nunca lo habían visto. No descubrió nada, a pesar de todo esto.







ahfi-klaidi - déguiser / disfrazar
anarkista - anarchiste / anarquista
Un autre parti suivait M. Fearenside et l'on admettait que le voyageur était pie, ou quelque chose dans ce goût-là. Ainsi, par exemple, Silas Durgan affirmait que « si le phénomène voulait se montrer dans les foires, il ferait fortune rapidement » ; étant un peu théologien, il le comparait à l'homme de la parabole qui n'avait qu'un seul talent. Yoshi ye mucho suporter de opina de sinior Firensaid. Li aksepti oda vidipunta ke gariba es dwa-kolor-ney, oda koy modifika de it. Pa exampla, Sailas Durgan shwo ke "si ta wud desidi diki swa in basar, ta wud fa-riche tuy". Al bi idyen teologier, ta kompari gariba kun jen kel he ahfi suy talenta in arda. Otro grupo era de la opinión del señor Fearenside, aceptando la versión de que tenía el cuerpo moteado, u otra versión con algunas modificaciones; por ejemplo, a Silas Durgan le oyeron afirmar: «Si se dedicara a exhibirse en las ferias, no tardaría en hacer fortuna», y, pecando de teólogo, comparó al forastero con el hombre que tenía un solo talento.
Toutefois, une autre opinion encore avait cours : l'étranger était un maniaque inoffensif. Ceci avait l'avantage de tout expliquer. Yoshi un vidipunta es ke gariba es budanja-ney pagala. Sey opina hev avantaja de expliki olo pa simple dao. Otro grupo lo explicaba todo diciendo que era un loco inofensivo. Esta última teoría tenía la ventaja de que todo era muy simple.
Mais, entre ces deux principaux groupes, il y avait les esprits hésitants et les esprits conciliants. Krome sey shefe grupas, ye hesitnik e kompromisnik. Entre los grupos más importantes había indecisos y comprometidos con el tema.
Les gens du Sussex ont peu de superstitions, et ce ne fut qu'après les événements des premiers jours d'avril que le mot de surnaturel fut pour la pre-mière fois chuchoté dans le village. Même alors, d'ailleurs, il n'y eut que des femmes pour admettre cette idée. Sasex jenta bu es malkrednik, also onishwoka om lo sobrenaturale en-ye sol afte eventa do ran april. Iven dan sol gin-jenta kredi in se. La gente de Sussex era poco supersticiosa, y fueron los acontecimientos ocurridos a principios de abril los que hicieron que se empezara a susurrar la palabra sobrenatural entre la gente del pueblo, e, incluso entonces, sólo por las mujeres del pueblo. malkrednik - jen kel fai malkreda
Quoi que l'on pensât de lui, tout le monde à Iping s'accor-dait à ne pas aimer cet étranger. Sa nervosité, compréhensible pour des citadins adonnés aux travaux intellectuels, était pour ces placides villageois du Sussex un objet d'étonnement. Ses gesticulations furieuses, qu'ils surprenaient de temps en temps ; sa démarche précipitée, quand la nuit bien tombée l'invitait aux promenades tranquilles ; sa manière de repousser toutes les avances de la curiosité ; son goût pour l'ombre, qui le conduisait à fermer ses portes, à baisser ses stores, à éteindre ses bougies et ses lampes – qui donc ne se fût préoccupé de pareilles allures ? Bat kwo unkwe Aiping jenta dumi om gariba, oli hi nopri ta. Suy vexishiltaa, shayad samajibil a urba-ney brein-gun-sha, sembli ga bunormale a sey kyete vilajer. Furia-ney jesting, gro-kway peding in tumitaa wen ta turan apari fon baken angula, karke rejekting de oli kunshwo-proba, pria de haf-luma kel mah ta klefi dwar, kurteni winda, tushi kandela e lampa - hu wud mog aprobi se? Pero, dejando a un lado las teorías, a la gente del pueblo, en general, le desagradaba el forastero. Su irritabilidad, aunque hubiese sido comprensible para un intelectual de la ciudad, resultaba extraña y desconcertante para aquella gente tranquila de Sussex. Las raras gesticulaciones con las que le sorprendían de vez en cuando, los largos paseos al anochecer con los que se aparecía ante ellos en cualquier esquina, el trato inhumano ante cualquier intento de curiosear, el gusto por la oscuridad, que le llevaba a cerrar las puertas, a bajar las persianas y a apagar los candelabros y las lámparas. ¿Quién podía estar de acuerdo con todo ese tipo de cosas?
On s'écartait un peu quand il descendait le village, et, quand il était passé, les gamins moqueurs relevaient le col de leur vêtement, rabattaient les bords de leur chapeau, emboîtaient le pas derrière lui, singeant sa démarche mystérieuse. Al ke ta go along gata, jen pinchanem atarafi, e afte ke ta pasi ti yunge yumanik uuparisi kolar, nichisi shapa-borda e pedi nerva-nem afte ta, imiti-yen suy ajibe suluka. Todos se apartaban, cuando el forastero pasaba por el centro del pueblo, y, cuando se había alejado, había algunos chistosos que se subían el cuello del abrigo y bajaban el ala del sombrero y caminaban nerviosamente tras él, imitando aquella personalidad oculta. atarafi - s'écarter / apartarse
yumanik - jen kel pri fai yuma
Il y avait à cette époque une chanson populaire intitulée Le Croquemitaine : Mlle Satchell l'avait chantée au concert de l'école – au profit de l'éclairage du temple : depuis lors, toutes les fois que plusieurs villageois étaient réunis, si l'étranger venait à paraître, les premières mesures de cet air partaient du groupe, sifflées plus ou moins haut. Aussi, le soir, les enfants criaient-ils sur son chemin : « Croquemitaine ! » quitte à décamper aussi-tôt, prudemment. Al toy taim ye un populare gana kel nami "Jen to fantom". Unves mis Stetchel gani it pa konserta in skola (ye mani-jaming pro kirka-lampa). Afte to, tuy ke gariba apari in gata, koywan begin wisli motiv de sey gana, pyu o meno distintem. Yoshi, tardi-she kinda, kel hasti a dom pa aksham, krai afte ta: "Jen to fantom!" - e lopi wek al fobi e triumfi. Por aquel tiempo había una canción popular titulada El Hombre Fantasma. La señorita Statchell la cantó en la sala de conciertos de la escuela (para ayudar a pagar las lámparas de la iglesia), y después de aquello, cada vez que se reunían dos o tres campesinos y aparecía el forastero, se podían escuchar los dos primeros compases de la canción. Y los niños pequeños iban detrás de él y le gritaban «¡Fantasma!», y luego salían corriendo.
Cuss, l'empirique du pays, était dévoré par la curiosité. Les bandages excitaient son intérêt professionnel ; les mille et une bouteilles éveillaient sa jalousie. Pendant tout avril et tout mai, il souhaita une occasion de parler à l'étranger ; enfin, aux environs de la Pentecôte, n'y tenant plus, il imagina comme prétexte une liste de souscription en faveur d'une infirmière communale. Sinior Kas, vilaja-ney leker, sta pa gro-jigyas. Bandaji-ney kapa interesi ta profesion-nem, onishwoka om mil e un botela eksiti suy enva e respekta. Duran ol april e mey ta shuki byen kasu fo shwo kun gariba. Pa fin, versu Trinitaa-dey, ta bu mog toleri pyu e desidi visiti ta, utilisi-yen kom bahana den suskriba-lista pro un vilaja-ney nana. La curiosidad devoraba a Cuss, el boticario. Los vendajes atraían su interés profesional. Miraba con ojos recelosos las mil y una botellas. Durante los meses de abril y mayo había codiciado la oportunidad de hablar con el forastero. Y por fin, hacia Pentecostés, cuando ya no podía aguantar más, aprovechó la excusa de la elaboración de una lista de suscripción para pedir una enfermera para el pueblo y así hablar con el forastero.
Il découvrit alors avec étonnement que M. Hall ignorait le nom de son hôte. Al en-jan ke madam Hol bu jan nam de elay gasta, ta es surprisen. Se sorprendió cuando supo que la señora Hall no sabía el nombre del huésped.
« Il a donné un nom (affirmation tout à fait gratuite) mais je ne l'ai pas bien entendu », déclara Mme Hall : - Ta shwo-te hi suy nam, - madam Hol shwo (es ga sinbasa-ney aserta), - bat me bu audi-te hao. -Dio su nombre -mintió la señora Hall-, pero apenas pude oírlo y no me acuerdo.
tant il lui semblait bête de ne pas être mieux renseignée. Ela dumi ke tu bu jan gasta-ney nam wud sembli tro stupide. Pensó que era demasiado estúpido no saber el nombre de su huésped.
Cuss frappa à la porte du salon et entra. Un juron parfaitement net lui répondit de l'intérieur. Kas tuki pa dwar de salon e zin. Shatama fa-audi fon inen. El señor Cuss llamó a la puerta del salón y entró. Desde dentro se oyó una imprecación.
« Excusez mon importunité », dit Cuss. Puis la porte se referma, empêchant Mme Hall de saisir la suite de la conversation. - Pardoni ba por intrusa, - Kas shwo, poy dwar klosi e madam Hol bu mog audi for-ney kunshwosa. -Perdone mi intromisión -dijo Cuss, y cerró la puerta, impidiendo que la señora Hall escuchase el resto de la conversación.
Dix minutes durant, elle perçut le murmure des voix ; puis un cri de surprise, un remuement de pieds, la chute d'une chaise, un éclat de rire, des pas rapides, et Cuss reparut la face blême, regardant par-dessus son épaule. Il laissait la porte ouverte et, sans y faire attention, il passa en courant dans la grande salle et descendit les marches : elle en-tendit le bruit de sa course précipitée. Il tenait son chapeau à la main. Elle restait debout derrière son comptoir, les yeux tournés vers le salon. L'étranger sourit tranquillement, puis ses pas traversèrent la pièce ; mais elle ne put voir sa figure de l'endroit où elle était. La porte du salon battit violemment et la scène redevint silencieuse. Duran sekwi-she shi minuta ela audi sol vos-murmura; poy ye ek-kraisa do surprisa, poy kelke stepa, guruha de lwo-ney stula, abrupte rida, kway stepas versu dwar, ewalaa Kas apari al fas ga pale e al gro-okos. Ta lyu dwar ofni-ney, go tra sala sin kan ela, desendi porcha e kway pedi along gata. Ta zai porti shapa in handa. Ela zai stan al kan dwar de salon. Ela audi bulaute rida de gariba, poy ta-ney stepas tra shamba. Ela bu mog vidi ta-ney fas fon ti ela stan na loko. Dwar klosi-klapi, e olo es kyete snova. Ella pudo oír un murmullo de voces durante los siguientes diez minutos, después un grito de sorpresa, un movimiento de pies, el golpe de una silla, una sonora carcajada, unos pasos rápidos hacia la puerta, y apareció el señor Cuss con la cara pálida y mirando por encima de su hombro. Dejó la puerta abierta detrás de él y, sin mirar a la señora Hall, siguió por el pasillo y bajó las escaleras, y ella pudo oír cómo se alejaba corriendo por la carretera. Llevaba el sombrero en la mano. Ella se quedó de pie mirando a la puerta abierta del salón. Después oyó cómo se reía el forastero y cómo se movían sus pasos por la habitación. Desde donde estaba no podía ver la cara. Finalmente, la puerta del salón se cerró y el lugar se quedó de nuevo en silencio.
Cuss alla tout droit jusque chez Bunting, le pasteur. Kas go rek a vikar Banting. Cuss cruzó el pueblo hacia la casa de Bunting, el vicario. vikar - vicaire / vicario
« Suis-je fou ? cria-t-il brusquement, en pénétrant dans le petit cabinet de travail. Ai-je l'air d'un fou ? - Ob me es pagal? – ta ek-shwo al zin syao namre gunshamba. – Ob me aspekti kom pagalnik? -¿Cree que estoy loco? -preguntó Cuss con dureza nada más entrar en el pequeño estudio-. ¿Doy la impresión de estar enfermo? pagal - pagale
– Qu'est-il donc arrivé ? interrogea le pasteur, en posant une ammonite sur les feuilles volantes de son prochain sermon. - Kwo eventi? – kwesti vikar al pon stonifi-ney shel on lifes de suy lai-she pricha. -¿Qué ha pasado? -preguntó el vicario, que estaba estudiando las hojas gastadas de su próximo sermón.
– Cet individu de l'auberge… - Sey gayar in gastaguan... -Ese tipo, el de la posada.
– Eh bien ? - Wel? -¿Y bien?
– Donnez-moi quelque chose à boire !… » continua Cuss. Et il s'assit. - Dai a me koysa fo pi, - Kas shwo e en-sidi. -Déme algo de beber -dijo Cuss, y se sentó.
Quand ses nerfs furent calmés par un verre de sherry à bon marché, la seule boisson que pût offrir le brave pasteur, il lui parla de la visite qu'il venait de faire. Afte ke suy nervas idyen fa-kalme dank a un glasa de chipe sheri – sole piwat ke karim vikar hev – ta rakonti om mita kun gariba. Cuando se hubo calmado con una copita de jerez barato -el único que el vicario tenía a su disposición-, le contó la conversación que acababa de tener.
« J'entrai, dit-il haletant, et je lui demandai son obole pour l’infirmière que nous voulons avoir. Il avait fourré ses mains dans ses poches ; il se laissa tomber lourdement sur sa chaise ; il huma l’air. « J'avais appris, ajoutai-je, qu’il s’intéressait aux « choses de la science. » Il fit : « Oui », et il renifla de nouveau. Il continua, d’ailleurs de renifler tout le temps : évidemment, il venait d’attraper un rhume infernal. Ce n’est pas étonnant, vêtu comme il l’est… Je débitai mon histoire d’infirmière, en même temps que j'observais : partout des bouteilles, des produits chimiques, une balance, des éprouvettes ; dans l'air, une odeur de primevère. - Me zin, - ta begin al spiri mushkilem, - e pregi suskribi pro toy nana. Ta sovi suy handas in poshes e lwo-en-sidi inu brachastula. Ek-farfari. Me shwo: "Oni shwo ke yu fai interes om vigyan-ney kosas". Ta shwo: "Ya". Snova farfari. Ta oltaim farfari, shayad pai-te lengitura. Diva yok, ta es ya gro-kuten. Me kontinu shwo apropoo nana e duran to kan-kan sirkum atentem. Kadalok botela, kadalok kemike substansia. Un vaka, mucho testa-tuba in stanka, e fauha de... primula. «Entré en la habitación», dijo entrecortadamente, «y comencé pidiéndole que si quería poner su nombre en la lista para conseguir la enfermera para el pueblo. Cuando entré, se metió rápidamente las manos en los bolsillos, y se dejó caer en la silla. Respiró. Le comenté que había oído que se interesaba por los temas científicos. Me dijo que sí, y volvió a respirar de nuevo, con fuerza. Siguió respirando con dificultad todo el tiempo: se notaba que acababa de coger un resfriado tremendo. ¡No me extraña, si siempre va tan tapado! Seguí explicándole la historia de la enfermera, mirando, durante ese tiempo, a mi alrededor. Había botellas llenas de productos químicos por toda la habitación. Una balanza y tubos de ensayo colocados en sus soportes y un intenso olor a flor de primavera.










primula - primevère / primavera, manguitos
Consentait-il à souscrire ? Il répondit qu'il verrait. Alors, de but en blanc, je lui demandai s'il faisait des recherches. Il me dit que oui. « Longues, ces recherches ? » Le voilà qui se fâche : « Des recherches « diablement longues ! » clame-t-il comme s'il faisait explosion. « Oh ! » m'écriai-je. Me kwesti: "Also, ob yu suskribi?" Ta shwo ke ta ve dumi. Dan me kwesti ta direktem, ob ta fai vigyan-ney investiga. Ta shwo ke ya. "Ob es longtaim-ney investiga?" Ta fa-vexi. "Es diabla-nem longtaim-ney", - ta kwasi explosi. Me shwo: "Aa". Le pregunté que si quería poner su nombre en la lista y me dijo que lo pensaría. Entonces le pregunté si estaba realizando alguna investigación, y si le estaba costando demasiado tiempo. Se enfadó y me dijo que sí, que eran muy largas. "Ah, ¿sí?", le dije,
Voilà l'origine de la scène. Mon homme était à bout de patience, ma question le fit éclater. On lui avait donné une formule, formule extrême-ment précieuse. Pour quoi faire ? Il ne voulait pas le dire. Était-ce une ordonnance ? « Que le diable vous emporte ! Mêlez-vous « de vos affaires ! » Je m'excuse. Il prend un air digne, tousse, renifle et se calme. Il va lire sa formule : « Cinq éléments… » Il la pose sur la table ; il tourne la tête. Un courant d'air venu de la fenêtre soulève le papier. Un souffle, un bruissement : « Travail-ler dans une chambre avec une cheminée « allumée ! » dit-il. Je vois une lueur, et voilà l'ordonnance qui prend feu et qui s'envole ! Lui de se précipiter, au moment précis où elle passait dans le tuyau. Alors, dans son émotion, voilà son bras qui sort… E dan ta lasi ira chu. Ta bin yo vexi-ney, bat may kwesta trovexi ta. Ta shwo ke ta pai-te un resepta, gro-valor-ney resepta. Fo kwo, ta bu mog shwo. – "Ob medike-la?" – "Damna! Bu es yur dela." Me pregi skusa. Ta fai digne farfara, kafkafi e shwo for. Den resepta, ta he lekti it. Pet komponenta. Ta pon-te it on tabla e turni-te kapa. Turan sususa: strom de aira mah-flai-te papir. Ta zai gun-te al ofni-ney kamin. Ta vidi-te un flash, ewalaa resepta zai jal-te e flai-te uupar tuba. Ta fa-lansi-te a kamin, bat yo bin tro tarde. Walaa! – Yus dan ta tiri suy handa aus posh e fai denada-ney mava. y en ese momento se puso fuera de sí. El hombre iba a estallar y mi pregunta fue la gota que colmó el vaso. El forastero tenía en sus manos una receta que parecía ser muy valiosa para él. Le pregunté si se la había recetado el médico. "¡Maldita sea!", me contestó. "¿Qué es lo que, en realidad, anda buscando?" Yo me disculpé entonces y me contestó con un golpe de tos. La leyó. Cinco ingredientes. La colocó encima de la mesa y, al volverse, una corriente de aire que entró por la ventana se llevó el papel. Se oyó un crujir de papeles. El forastero trabajaba con la chimenea encendida. Vi un resplandor, y la receta se fue chimenea arriba.
trovexi - vexi tro












mava - mouvement de main / braceo
– Hein ? fit Bunting. - Wel? -¿Y qué?
– Pas de main ! Rien qu'une manche vide, Seigneur ! Je pensais : « C'est une difformité. Il a, je « suppose, un bras artificiel, et il l'aura perdu. » Il y avait là, évidemment, quelque chose de singulier. Pourquoi diable cette manche reste-t-elle en l'air, s'il n'y a rien dedans ? Et il n'y avait rien dedans, vous dis-je. Rien, rien, du haut en bas. Mon regard plongeait jusqu'à l'épaule, et un peu de jour passait par une déchirure du vêtement. - Handa yok – sol vaku mansha. "Oo boh! – me dumi. – Ta es ya mutilawan. Shayad ta hev ligne bracha, kel nau es depon-ney." Poy me dumi: "Bat es ya stran. Way hi mansha bu lwo si ye nixa in it?" Me shwo a yu, in it ye nixa hi. Es ga vaku mansha. Me vidi it til kuda, e krome, me vidi luma tra syao tora in kapra. -¿Cómo? ¡Que no tenía mano! La manga estaba vacía. ¡Dios mío!, pensé que era una deformidad física. Imaginé que tenía una mano de corcho, y supuse que se la había quitado. Pero luego me dije que había algo raro en todo esto. ¿Qué demonios mantiene tiesa la manga, si no hay nada dentro? De verdad te digo que no había nada dentro. Nada, y pude verle hasta el codo, además la manga tenía un agujero y la luz pasaba a través de él. vaku - vakue
« Bon Dieu ! » m'écriai-je. Alors il s'arrêta. De ses gros yeux blancs à fleur de tête, il jeta un regard sur moi, puis sur sa manche. "Oo may boh!" – me exklami. Dan ta en-silensi. Kan me fixem bay suy okula, poy kan swa-ney mansha. "¡Dios mío!", me dije. En ese momento él se detuvo. Se quedó mirándome con sus gafas negras y después se miró la manga.
– Ensuite ?… - Wel, e poy? -Y, ¿qué pasó?
– C'est tout. Il ne dit pas un mot. Ses yeux brillèrent et, rapidement, il enfonça la manche dans sa poche. - Nixa. Ta bu shwo nixa, sim kan me e sovi mansha inu posh. -Nada más. No dijo ni una sola palabra, sólo miraba y volvió a meterse la manga en el bolsillo. sim - simplem
« Je disais donc, reprit-il, que ma formule “brûlait”, n'est-ce pas ? » Il poussa un grognement d'interrogation. "Also me zai shwo-te om resepta kel jal, bu ver?" – ta shwo e fai kwestike kafkaf. "Hablábamos de la receta, ¿no?", me dijo tosiendo,
« Mais comment diable, demandai-je, pouvez-vous remuer une manche vide ? "Komo hi, pa diabla, yu pai muvi vaku mansha?" – me kwesti. y yo le pregunté: "¿Cómo demonios puede mover una manga vacía?"
– Une manche vide ? – Oui, une manche vide. – C'est vide ? » "Vaku mansha?"
"Ya, - me shwo, – vaku mansha".
"¿Una manga vacía?", me contestó. "Sí, sí, una manga vacía", volví a decirle.
À l’instant même, il se leva. Je me levai aussi. « Eh donc ! une manche vide ? Vous avez vu « que c'était une manche… ? » Trois pas, il fut auprès de moi. Il renifla méchamment. Je ne bronchai point. Pourtant, je veux être pendu si cette grosse boule, avec ses bandeaux et ses œillères, marchant sur vous tranquillement, n'avait pas de quoi faire perdre contenance à n'importe qui : "Also, segun yu, es vaku mansha? Yu he vidi ku ke es vaku?" Ta en-stan. Me toshi en-stan. Pa tri lente stepa ta lai versu me e stopi ga bli. Farfari dushtem. Me bu muvi, obwol, kasam do boh, sey bandaji-ney monsta kun gro-okula wud mog fobisi eniwan, sobreolo wen ta blisifi. «"Es una manga vacía, ¿verdad? Usted vio una manga vacía." »Estábamos los dos de pie. Después de dar tres pasos, el forastero se me acercó. Respiró con fuerza. Yo no me moví, aunque desde luego aquella cabeza vendada y aquellas gafas son suficientes para poner nervioso a cualquiera, sobre todo si se te van acercando tan despacio.
« Vous avez dit, je crois, continua-t-il, que c'était une manche vide ? – « Oui, je l'ai dit. » "Yu shwo ke mansha es vaku?" – ta shwo. "Ya hi", - me jawabi. »"¿Dijo que mi manga estaba vacía?", me preguntó. »"Eso dije", le respondí yo.
Moi, je recule épouvanté devant cet énergumène, la figure découverte, sans lunettes, me dévisageant. Tout doucement, il retire sa manche de sa poche et tend son bras vers moi, comme pour me le montrer de nouveau. Il fait cela très, très lentement. Je regardais. Cela dure un siècle. « Eh bien, répétai-je, faisant effort pour parler, il n'y a « rien dedans ! » Il fallait bien dire quelque chose. Je commençais à avoir peur. Je pouvais voir jusqu'au fond de sa manche ; il l'avançait vers moi, lentement, lentement, comme ceci, jusqu'à six pouces de mon nez. C'est une chose étrange, allez, de voir une manche vide se tendre ainsi vers vous ! Alors… Ta okovati me, shwo nixa. Poy ta kyetem tiri mansha aus posh e begin extendi suy bracha versu me, kom si ta yao diki it a me snova. Ta zwo se lentem, muy lentem. Me zai kan mansha. Sembli ke mucho yar pasi. "Walaa, - me shwo al ek-kafkafi, - ye nixa in it". Treba ya shwo koysa. Me en-fobi. Me vidi ol mansha tra-nem. Ta zai extendi it rek versu me, lentem, muy lentem - til ke mansha-fin es pa sit incha fon may fas. Es ya ajibe, tu vidi komo vaku mansha blisifi! E poy... Entonces él, lentamente, sacó la manga del bolsillo, y la dirigió hacia mí, como si quisiera enseñármela de nuevo. Lo hacía con suma lentitud. Yo miraba. Me pareció que tardaba una eternidad. "¿Y bien?", me preguntó, y yo, aclarándome la garganta, le contesté: "No hay nada. Está vacía." Tenía que decir algo y estaba empezando a sentir miedo. Pude ver el interior. Extendió la manga hacia mí, lenta, muy lentamente, así, hasta que el puño casi rozaba mi cara. ¡Qué raro ver una manga vacía que se te acerca de esa manera!, y entonces...







tra-nem - de part en part, jusqu'au fond / de lado a lado, enteramente
– Alors ?… - Wel? -¿Entonces?
– Quelque chose… comme un index et un pouce… me pinça le nez. » - Koysa - sembli ga kom dwa finga - pinsi may nos. -Entonces algo parecido a un dedo me pellizcó la nariz.
Bunting se prit à rire. Banting en-ridi. Bunting se echó a reír.
« Il n'y avait rien dedans ! s'écria Cuss, et sa voix s'éleva en un cri perçant sur ce « dedans ». C'est facile de rire ! Mais je vous l'assure, j'étais si affolé que je frappai violemment cette manche : je me retournai, je m'enfuis de la chambre, je le plantai là. » - Bat dar ye nixa! - Kas shwo, ta skwili al pronunsi "nixa". - Fo yu es hao-ridi-ke, bat fo me to bin shok. Me darbi mansha, turni sirkum e lopi aus shamba... -¡No había nada allí dentro! -dijo Cuss haciendo hincapié en la palabra «allí»-. Me parece muy bien que te rías, pero estaba tan asustado, que le golpeé con el puño, me di la vuelta y salí corriendo de la habitación.
Cuss s'arrêta. Il n'y avait pas à se méprendre sur la sincérité de sa terreur. Il tournait sur lui-même, dans un état de grande faiblesse. Il but un second verre du mauvais sherry de l'excellent ministre. Kas stopi shwo. Oni bu mog dubi om sinseritaa de suy foba. Ta sinmahta-nem turni sirkum e pi yoshi un glasa de buhao sheri de gro-karim vikar. Cuss se calló. Nadie podía dudar de su sinceridad por el pánico que manifestaba. Aturdido, miró a su alrededor y se tomó una segunda copa de jerez.
« Quand je frappai la manche, ce fut tout à fait comme si je touchais un bras. Et il n'y avait pourtant pas de bras ! Pas l'ombre de bras ! » - Wen me darbi suy mansha, - ta shwo, - se fa-senti ga kom darbi bracha. Bat bracha yok! Iven trasa de bracha yok! «Cuando le golpeé el puño», siguió Cuss, «te prometo que noté exactamente igual que si golpeara un brazo, ¡pero no había brazo! ¡No había ni rastro del brazo!»
Bunting réfléchit. Il regardait Cuss avec inquiétude. Sinior Banting en-dumi. Poy ta kan Kas suspektem. El señor Bunting recapacitó sobre lo que acababa de oír. Miró al señor Cuss con algunas sospechas.
« C'est une histoire bien curieuse. » Il avait pris un air très prudent et très grave. « En vérité, répéta M. Bunting avec l'emphase d'un juge, c'est une histoire bien curieuse ! » - Es gro-nopinchan historia, - ta shwo al aspekti ga saje e gambir. - Verem, gro-nopinchan. -Es una historia realmente extraordinaria -le dijo. Miró gravemente a Cuss y repitió-: Realmente, es una historia extraordinaria.
gambir - seriose